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Une situation imputable au retard accusé dans le paiement aux enseignants des vacations des examens du Brevet d’études du premier cycle, Bepc, et du Baccalauréat de l’année scolaire écoulée. Et, face au mutisme de la tutelle, les enseignants de l’ex-Lycée d’Etat de l’Estuaire ont décidé de « poser la craie » depuis le mardi 17 novembre dernier.
Alors que l’on pensait que l’année scolaire avait démarré sur les chapeaux de roue, voici que cette suspension des cours au Lycée Paul Indjendjet Gondjout vient quelque peu doucher l’optimisme des autorités et des parents d’élèves. En effet, depuis le mardi 17 novembre, de nombreux enseignants réclament à cor et à cri le paiement des vacations des examens de fin d’année, qui selon eux, aurait déjà dû intervenir.
Le mutisme de la tutelle face à cette situation laisse perplexes ces enseignants, dont certains n’hésitent pas à se questionner sur la trajectoire prise par ces fonds, vraisemblablement mis à disposition depuis quelques mois. Un mouvement de protestation qui pourrait se propager à d’autres établissements d’enseignement secondaire du pays, si le paiement des vacations des examens de l’année scolaire 2014-2015 n’a pas lieu dans les tout prochains jours.
Rappelons que le 5 octobre dernier, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation, Conasysed, a ouvertement menacé de remettre au goût du jour, dès le 25 décembre prochain, sa grève générale actuellement suspendue, si le gouvernement ne parvient pas, dans cet intervalle de plus de deux mois, à trouver des solutions aux préoccupations contenues dans son cahier de revendications, et qui portent notamment sur la régularisation des situations administratives, le paiement de la prime d’incitation à la performance, PIP, du deuxième trimestre de cette année, le paiement des rappels, pour ne citer que ces doléances.
Aria Starck
Article publié le 20 Novembre 2015
