La course d’obstacles du SG du PDG dans la province de la Ngounié

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Faustin Boukoubi, à l’épreuve du pont cassé de Mighoto, près de la commune de Mimongo

Décidément, la tournée dans la province de la Ngounié de Faustin Boukoubi, Secrétaire général du Parti démocratique gabonais, le PDG au pouvoir, est tout sauf une partie de plaisir. Bourbiers et routes cahoteuses à Guiétsou notamment, dans le département de la Mougalaba, transforme ce périple politique en véritable supplice. La délégation PDG dans la Ngounié s’est heurtée dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 novembre dernier, à la dure réalité du pont impraticable de Mighoto, situé à 5 km de la commune de Mimongo. Un point de jonction, brisé à la suite d’érosion consécutive à de fortes pluies qui se sont abattues dans la localité.

Conséquence des effets désastreux de ces calamités naturelles, c’est à pied, faute de pont pouvant relier les rives la rivières Mighoto, de que la délégation PDG, engluée dans le bourbier Ngounié, poursuivra sa progression dès demain mardi, vers la commune de Mimongo, dans le département de l’Ogoulou. Cette destruction du pont est intervenue trois jours seulement avant l’arrivée de la délégation PDG dans la contrée.

Les supputations vont bon train après la destruction de ce pont, quelques trois jours avant l’arrivée de Faustin Boukoubi et ses comparses. Certains affirment y percevoir un mauvais présage des ancêtres qui nourriraient une haine viscérale contre Ali Bongo, adepte des duperies politiques et des promesses électoralistes d’une vacuité déconcertante.

Notons que le pont détruit date de plusieurs années. Malgré la mise en place de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), cette infrastructure routière, à l’instar de bien d’autres, demeure dans l’abandon total.

Il ya plus d’un mois, les opérateurs économiques du district d’Etéké et de la commune de Mimongo avaient vu débarquer le sénateur Maurice Ndoh Massandé et le gouverneur de la province de la Ngounié, Benjamin Bivigou, venus demander à chacun d’entre eux de se substituer à l’Etat centrale en déboursant des sommes oscillant entre 25.000 et 50.000 francs Cfa aux fins de la réfection du tronçon routier, Mossigué-Ekémbélé, plongé dans un piteux état. Inquiets des risques de déviation de la trajectoire des fonds sollicités, les populations cibles, n’ont pas bougé le petit doigt.

Imony Kombile Giowou

Article publié le 23 Novembre 2015

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