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La liberté de la presse, bréviaire du département des sciences de l’information et de la communication

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Les officiels lors de la conférence-débat

« S’attaquer à des journalistes, c’est s’attaquer au principe même de la liberté d’expression », c’est en substance le message délivré à la faveur de la célébration dans la capitale gabonaise, le 03 septembre dernier, de la première édition de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. La liberté d’opinion et la liberté d’expression se sont invitées au cœur d’une conférence-débat organisée par le département des sciences de l’information et de la communication (Dsci) de l’Université Omar Bongo, avec l’appui technique de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

A travers deux conférences, les intervenants ont attiré l’attention sur les crimes perpétrés contre les Hommes de médias dans le monde. « Au cours des dix dernières années, plus de 700 journalistes ont été tués parce qu’ils informaient le public. Fait inquiétant : sur dix crimes commis contre des professionnels des médias pendant la décennie écoulée, seul un a abouti à une condamnation. Cette impunité non seulement enhardit les criminels, mais aussi décourage la société, y compris les journalistes eux-mêmes. L’impunité favorise l’impunité et alimente un cercle vicieux, a fait savoir Irina Bokova, entre autre intervenante du jour.

Les crimes contre les journalistes ne sont pas que des meurtres, la torture, la disparition forcée, la détention arbitraire, l’intimidation et le harcèlement, que ce soit en situation de conflit ou non. Au nombre de ces crimes, l’on compte également des pratiques qui affectent le travail des journalistes, en entravant la liberté d’expression, pierre angulaire dans l’existence même d’une société démocratique.

Vue partielle de l’assistance

Au Gabon, les crimes contre les journalistes sont courants. Dans la nuit du 29 au 30 octobre dernier, la rédaction des journaux L’Aube et La Loupe a été cambriolée. En septembre dernier, ces mêmes supports de presse ont été piratés.

Cependant, les journalistes doivent constamment agir dans le cadre du respect des normes encadrant l’exercice de leur profession.

Aucune activité à l’actif du gouvernement n’a été enregistrée pour saluer le rôle joué par les hommes et femmes de médias, en dehors de cette activité d’échanges conjointement initiée par l’Unesco et par le département des sciences de l’information et de la communication de l’Université Omar Bongo.

Imony kombile Giowou

Article publié le 5 Novembre 2015

Copyright@echosdunord.com

 

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