La presse nigériane s’invite sur les origines biafraises d’Ali Bongo

Nouveau document 25_3Après l’ordonnance de référé du Tribunal de Grande Instance de Nantes le 12 novembre dernier, dans le litige qui oppose Ali Bongo Ondimba à sa sœur Onaîda Maîsha Bongo, la presse nigériane en a fait ses choux gras. La titraille de ces plateformes médiatiques sur la toile ne laisse aucun doute sur la nationalité du chef de l’exécutif gabonais. Saraha reporters titre : « Le président gabonais Ali Bongo a été adopté pendant la guerre du Biafra ». Sur PM News : « Révélation : le président gabonais est un Ibo ». Un autre site, Naij.com annonce : « Comment un Biafrais devient président d’un pays africain ». En faisant une excursion sur Youtube, nous avons également découvert une vidéo des Ibo de Cote d’Ivoire qui se réjouissent de ce que leur « frère » dirige un état pétrolier. Certains comparant même cette ascension d’un Ibo à celle du président américain Barack Obama. Ce dernier, le chef de l’Etat américain, a pour sa part tait la polémique sur sa nationalité en présentant son acte de naissance authentifié.

Nouveau document 25_1Pourquoi dans le cas de figure d’Ali Bongo, ce dernier se refuse à couper court la polémique née de ses origines douteuses, disons nigérianes, de sources autorisées. En faisant de lui leur fils adoptif, feu Omar Bongo et Joséphine Kama Dabany, ses parents supposés, ont visiblement « pêché » en omettant de lui accorder une existence juridique par l’octroi d’un jugement supplétif ou d’un certificat d’adoption.

Dans ses dernières révélations sur les origines nigérianes d’Ali Bongo, le journaliste Pierre Péan, persiste et signe : Ali Bongo est originaire de l’ex-province du Biafra au Nigeria.

En effet, Pierre Péan met en avant le contenu du dossier d’une certaine Annick Bongo, sœur d’Ali Bongo, présent dans les archives du tribunal de commerce de Paris en France, qui serait elle aussi arrivée du Biafra en 1968, en compagnie d’Ali Bongo. Elle aurait depuis renoué avec ses parents biologiques et épouser un sujet nigérian.

Officiellement, fait inénarrable, cette dame a aussi pour mère supposée, Joséphine Kama Dabany.

Coïncidence ou hasard de circonstance, la justice française, via le tribunal de la ville de Nantes, est favorable à la levée « du tabou » sur l’acte d’état civil authentifié d’Ali Bongo.

Imony Kombile Giowou

Article publié le 18 Novembre 2015

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