L’Union nationale s’incline devant la mémoire de Bérenger Obame Ntoutoume

Posté le 10 Nov 2015
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Zacharie Myboto, président de l’Union nationale, lors de sa déclaration

Dans une récente déclaration, le président de l’Union nationale, Zacharie Myboto, n’a pas ménagé les mots pour dénoncer avec force la violence d’Etat infligée par le régime PDG-émergent aux gabonaises et aux gabonais.

Le drame, né de la mort dans des conditions troublantes, du jeune étudiant en troisième année de sociologie, Bérenger Obame Ntoutoume, qui avait choisi de faire dans le commerce pour s’assumer, et pour principalement prendre en charge ses frais d’études, continue de faire couler beaucoup d’encre. Le directoire de l’Union nationale se déclare indigné par cette immolation par le feu, qui, selon son président, est le symbole des abus divers exercés par le pouvoir émergent depuis six ans.

L’irréparable est intervenu à la suite des tracasseries de trop, d’éléments de la Préfecture de Police de Libreville, qui avaient choisi de faire dans la rétention de sa marchandise illégalement confisquée. Outré au plus haut point par ces comportements avilissants des agents de l’Etat, le jeune étudiant a fini par s’asperger d’essence, avant de mettre le feu sur lui.

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Une vue de l’assistance

’ L’Union nationale exige que les sanctions les plus sévères soient prises à l’encontre de toutes les personnes qui se sont rendues directement coupables de ses exactions ou qui, de par leurs fonctions, en sont responsables’’, souligne le président Zacharie Myboto, qui a par ailleurs remis sur la table les écarts des comportements des policiers, traînant dans la ville, à l’arrière d’un camion de transport des troupes, plusieurs femmes âgées, menottées et complètement dénudées. Autre préoccupation également soulevée dans la foulée, la vérité qui continue de se faire entendre sur les circonstances de l’assassinat, le 20 décembre 2014, de l’étudiant Mboulou Beka, tombé sous les balles de militaires encagoulés, lors de la répression dans le sang d’une manifestation de l’opposition.

Paul Davy

Article publié le 10 Novembre 2015

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