

Annoncé depuis plusieurs mois, le premier congrès ordinaire de l’intersyndicale Convention nationale des syndicats du secteur éducation, Conasysed, prévu les 14 et 15 novembre prochains à la chambre de commerce de Libreville, sera axé sur le renouvellement des instances dirigeantes ainsi que les revendications portées à la connaissance du gouvernement, et restées à ce jour en suspens.
C’est à la faveur d’un point de presse que le directoire de la Conasysed a convié ses adhérents à prendre massivement part au premier congrès ordinaire prévu ce week-end à Libreville, conformément aux dispositions statutaires. Deux journées entières qui seront consacrées à la mise en place des statuts et règlements qui devront meubler la politique générale du ce regroupement de syndicats. Mais et surtout, procéder au renouvellement de son directoire. En effet, lors du point de presse du 7 novembre dernier, son délégué général, Simon Ndong Edzo, à rappeler au gouvernement leurs différents engagements non satisfaits, quant aux préoccupations socio- professionnelles soulevées par les acteurs du secteur éducation depuis plusieurs années, et qui demeurent en souffrance dans les tiroirs de l’exécutif.
Bien que l’année académique semble pour le moment se dérouler sans grande inquiétude, la Conasysed a néanmoins fustigé le mépris affiché par le gouvernement face aux cas d’entorse à la liberté syndicale, notamment marqués par la rétention depuis mars dernier des bons de caisse d’enseignants syndicalistes, outre les ponctions effectuées sur les salaires des mois de juin et juillet de cette année, toujours à l’encontre des leaders syndicaux.
A ce chapelet d’insatisfactions, l’on note également le non-paiement de la prime d’incitation à la performance (Pip) du deuxième trimestre de cette année, le non-paiement des cas d’omission de la prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife), ainsi que des vacations des dernières sessions d’examens et concours.
Plus de trois ans après sa légalisation, l’intersyndicale, Conasysed, n’a pas oublié de réitérer que le sursis d’un mois accordé à la tutelle, dans le cadre d’une trêve syndicale, prendra fin en décembre prochain. A ce titre, une assemblée générale dite décisionnelle se peaufine.
Nedjma leMonde
Article publié le 12 Novembre 2015