
Une dame d’une cinquantaine d’années, Mme Olympio, s’est très récemment fait agressée avec son petit-fils de 14 mois par ses chiens, au quartier ancienne Sobraga, à Libreville.
Dans un premier temps, les deux chiens, de type rottweiler, attaquent le nourrisson. L’entrée en scène de la grand-mère de l’agressé, qui vient s’interposer, suscite visiblement la colère de ces animaux domestiques très féroces, qui, en représailles, la scalpent et la mordent à plusieurs endroits. Les appels à l’aide font intervenir les voisins et badauds qui lui portent les premiers secours. Au regard de la nature de cette attaque d’une rare violence, les rottweilers sont ensuite abattus par la Police judiciaire, venue en appoint aux secouristes de circonstance.
Conduite dans une unité de soin privée, le médecin de garde la réoriente les victimes de l’agression au Centre hospitalier universitaire de Libreville, Chul, où elles ont subit des interventions chirurgicales, soldées par de points de suture.
L’époux de la dame agressée, M. Olympio, dit ne rien comprendre de ce comportement inhabituel de ses chiens domestiques qui, à son entendement, sont familiers de la maisonnée : « Nous avons ces chiens depuis 4 ans, ils ont été dressés par des maitres-chiens expérimentés pour obéir aux ordres. Ils sont par ailleurs suivis par un vétérinaire, jouent quotidiennement avec nous, en somme, ils font partie de la famille ».
Cette agression vient rappeler que le « meilleur ami » de l’homme peut aussi être son pire ennemi.
Imony Kombile Giowou
Article publié le 12 Novembre 2015