
Dans un discours pathétique, sur fond de méa culpa, diffusé sur les ondes de la télévision et la radio publique le jeudi 31 décembre 2015 à 20 heures, Ali Bongo a fait montre de contrition, 6 ans après son hold up qui a sanctionné la présidentielle anticipée de 2009. Jetant quasiment l’éponge à moins d’un an de la fin de son mandat, Bongo II s’est essayé, sans faux-fuyant, à faire son procès à la tête du Gabon.
Extrait de son discours aux allures testamentaires : « La précarité et l’injustice sociale brutalisent encore de nombreux compatriotes » a reconnu le verbe haut Bongo II, avant de se confondre dans le tableau pitoyable de son héritage politique aux commandes du pays. Héritage qu’il résume de sa propre bouche à la persistance de l’insécurité, des impunités, de la dilapidation des deniers publics, d’absence d’habitat décent et de recule de la démocratie.
Un aveu public d’échec, qui commande à son auteur de laisser la noble mission visant à conduire le Gabon, aux mains de compatriotes aptes, à même de relever les défis socio-économique et sécuritaire auxquels les gabonais sont confrontés.
En ce début de 2016, le groupe Nord Edition, éditeur des hebdomadaires gabonais Echos du Nord et Faits Divers, par ailleurs gérant du site d’information échosdunord.com, vous souhaite les meilleurs vœux.
La Rédaction
Brève publiée le 31 Décembre 2015