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Plusieurs personnes avaient vu dans la nomination de Daniel Cousin en qualité de manager général des Panthères, il y a un peu plus d’un an, un gage d’avenir radieux pour le sport roi au Gabon. Aujourd’hui, le niveau de confiance hier accordée à Daniel Cousin, a fortement dégringolé. Pour certains, l’ancien joueur du Mans (en France) a un bilan plein de trous. Et pour preuve, plusieurs supporters des Panthères et d’observateurs du ballon rond, s’accordent que Daniel Cousin arbore une veste trop large pour ses épaules. Alors qu’il était censé apporter au staff technique de l’équipe nationale plus de professionnalisme, Daniel Cousin brille plutôt par la vacuité de sa présence au poste de Manager général des panthères du Gabon.
A en croire des sources proches des Panthères, Daniel Cousin serait à l’origine de la détérioration de l’esprit de cohésion du groupe, tant au niveau du staff que des joueurs, en inoculant le venin de la division entre une classe de privilégiés et des laissés pour compte. Signe des temps, la naissance de courants au sein de la tanière, dont celui des« métis » binationaux qui jouissent de la protection personnelle de Cousin, avec pour chef de file présumé, un certain Pierre Emerick Aubameyang.
Autre grief à son encontre, son mutisme devant le phénomène des primes payées à la tête du client. Dans la foulée, Edmond Mouele s’était vertement opposé à lui lors du dernier Chan de 2014 en Afrique du Sud. La presse avait d’ailleurs dû faire pression sur Daniel Cousin pour qu’il consente au retour d’Edmond Mouele en équipe nationale.
Sous d’autres cieux, les managers généraux, par le truchement de leur carnet d’adresses, décrochent des contrats pour les joueurs locaux, dans des clubs cotés à l’étranger. Mais tel n’est pas le cas pour Daniel Cousin. Levée d’un coin du voile sur les désillusions d’une joueur du championnat d’élite, quasiment au bord des larmes : « J’avais fondé mes espoirs sur ‘’le grand Cousin’’, lorsqu’on jouait ensemble. Quand il était rentré au pays, il avait promis m’aider à trouver un club en France. Mais, quand je le relançais, il trouvait toujours un moyen poli de m’envoyer balader ».
Inculte de son rayon d’action, l’homme se surprend parfois dans le rôle de commentateur de matchs engageant les panthères du Gabon, en versant dans une grossière confusion de genres. Triste fin sur les terrains de cet ancien international gabonais, visiblement en mal de repères.
Elang-Mane
