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Mort en prison de l’empoisonneur en série Casimir Richard Nzigou

Mort en prison de l’empoisonneur en série Casimir Richard Nzigou

PRISONC’est le 2 décembre dernier, à la prison centrale de Mouila, capitale provinciale de la Ngounié, dans le sud du Gabon, que le délinquant sénile a rendu l’âme, des suites de chagrin et d’une courte maladie.

Coupable d’une tentative d’empoisonnement d’un de ses amis, avec lequel il prenait un verre dans un bistrot de la commune de Fougamou, le chef-lieu du département de Tsamba-Magotsi, dans la province de la Ngounié, Casimir Richard Nzigou, 57 ans, avait été écroué le 6 décembre dernier après une période de détention préventive.

Dénoncé par un voisin de table qui avait avisé sa victime du comportement suspect de son compagnon de Bacchus, Casimir Richard Nzigou avait initialement rejeté en bloc les accusations qui pesaient sur lui. Mais, son opposition à céder à la pression populaire qui exigeait qu’il puisse consommer en premier le verre qu’on lui soupçonnait d’avoir empoissonné, le temps mis par son compagnon pour aller se soulager à un jet de pierre du bistrot, a conforté les convictions de la tentative d’homicide volontaire.

Laissé aux mains de la gendarmerie de Mouila dans le cadre d’une enquête préliminaire, le quinquagénaire avait fini par avouer son forfait, allant jusqu’à confesser n’être pas à son coup d’essai. Selon ses révélations, il utilisait le foie de panthère, réduit en poudre, ou des feuilles et des écorces d’un arbre fruitier. Le quinquagénaire introduisait ces substances nocives dans la nourriture ou dans la boisson de ses cibles. Le foie moulu de la panthère servait à exterminer les personnes qu’il voulait voir mourir dans l’immédiat. Par contre, la mixture de feuilles et d’écorces était destinée aux victimes qu’il souhaitait voir souffrir longtemps avant de rendre l’âme.

L’annonce de sa mort est intervenue quelques jours après une vaine tentative d’évasion, alors qu’il bénéficiait des soins de santé à l’infirmerie de la maison d’arrêt.

Elang-Mane

Article publié le 11 Décembre 2015

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