Silence coupable du tribunal de Port-Gentil face à l’arrogance du commandant Jean Bernard Mayila

Posté le 23 Déc 2015
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tribunalLe commandant de la marine, Jean Bernard Mayila, est ces derniers jours drapé par la peur de sa vie, au point d’être soupçonné d’influer sur l’appareil judiciaire du côté de la capitale économique, Port-Gentil, où le tribunal de la localité tergiverse, depuis août dernier, à trancher sur la plainte introduite contre l’officier supérieur qui est poursuivi pour injure publique, menace de mort et intimidation.

Arrogance quand tu me tiens ! Un écart de comportement dont a fait preuve, du haut de son piédestal, le commandant de la marine, Jean Bernard Mayila, en versant sans retenu et en présence de plus de trois cents témoins à charge, dans des injures et menaces de mort à haute et intelligible voix, à l’encontre d’une employée de la société de transport maritime,, Sonaga, Carole Maviogha, née Aloung. Le commandant est sorti de ses gonds, après que la dame eut tenté de le faire patienter avec un billet d’embarquement pour Libreville, daté de la veille, le du 21 août 2015, au profit des clients en possession de billets d’embarquement du jour, c’était le 22 août dernier.

« Qui est cette Carole ? Qu’elle arrête de m’emmerder ! », a pesté le commandant de la marine, avant de poursuivre, de sources concordantes,  «Si elle m’emmerde, je vais la tuer, oui, je suis capable de le faire, j’ai une arme sur moi, et je vais le faire ». De la foi de nombreux témoins à charge, l’officier supérieur a perdu son sang-froid après avoir bénéficié de passe-droit l’ayant permis de monter dans le bateau en partance pour Libreville, sans finalement avoir été soumis au ‘’supplice’’ de patience que lui proposait pourtant humblement Carole Maviogha, née Aloung.

Touchée dans son amour propre, Carole Maviogha, née Aloung, s’est empressée de saisir la justice pour faire payer au prix fort l’officier son écart de langage. Contacté par souci d’équilibre de l’information, le commandant Jean Bernard Mayila se perd vraisemblablement en conjectures, en niant en bloc les faits portés contre lui, et ce, en dépit de la myriade de témoins prêts à l’accabler devant la barre. Autre fait curieux, le dossier d’accusation qui a soudainement disparu des tiroirs du tribunal de Port-Gentil, au point que la plaignante ait été contrainte de solliciter, par écrit, l’intervention du procureur pour dire le droit.

Les multiples relances faites semblent se heurter à une main noire tapie dans l’ombre. Des velléités d’actions visant à étouffer cette affaire, qui semblent bien loin d’entamer la détermination de la victime du commandant Mayila, à aller jusqu’au bout.

Affaire à suivre …

Paul Davy

Article publié le 23 Décembre 2015

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