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Cours suspendus à l’ancien département de l’information et de la communication de l’UOB

Cours suspendus à l’ancien département de l’information et de la communication de l’UOB
salle vide
Salle de classe vide pour cause de grève

Les enseignants, pour la plupart des vacataires, du défunt département des sciences de l’information et de la communication de l’Université Omar Bongo, ont décidé de ne pas reprendre les cours, au motif que leurs émoluments ne leur ont pas été versés depuis la semestre écoulé.

Les étudiants fraichement admis dans la nouvelle filière information et communication, désormais insérée au sein du département des sciences du langage, ne savent plus quoi faire. L’arrêt des cours a pour entre autres conséquences, des salles fermées.

A peine quelques jours après sa prise de service, voici le nouveau chef de département des sciences du langage, Madame Zang, déjà confrontée au refus des enseignants vacataires de la filière information et communication de débuter les cours comptant pour le premier semestre de l’année académique 2015-2016. Pour cause, ils réclament le paiement de leurs émoluments du semestre écoulé. Tant bien que mal, la nouvelle responsable tente de redresser la barque en interpellant les enseignants à la reprise des cours, en les rassurant que leurs dûs seront disponibles dans quelques jours.

Ne comprenant pas le retard accusé dans le paiement de leurs honoraires, certains enseignants vacataires soupçonnent une mauvaise manipulation des fonds alloués audit département, par les anciens responsables.

Par ailleurs, plusieurs étudiants en instance de soutenance depuis plus de deux ans, ne savent plus à quel saint se vouer, faute de suivi pédagogique adéquat. Ce, compte tenu des difficultés à disposer d’un enseignant de manière permanente.

Rappelons que le département des sciences de l’information et de la communication a été absorbé par celui des sciences du langage, officiellement en raison du manque d’enseignants permanents et le coût élevé des prestations des enseignants vacataires.

Aria Starck

Article publié le 11 Janvier 2016

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