CRIME RITUEL : Le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, dans le collimateur de la justice

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Daniel Ona Ondo, méditatif, avec les fuites sur cette affaires de  »sang dans les mains »

A l’instar de nombreux dignitaires du régime Bongo-PDG, l’actuel Premier ministre, Pr Daniel Ona Ondo, est cité plusieurs fois comme commanditaire des crimes rituels. C’est ce que révèle un document compromettant découvert en 1995 dans les effets d’un gendarme décédé, Joachim Mintsa, qui était affecté à la brigade d’Oyem. Dans ce document écrit par un certain Joseph-Thierry Obame Allogho, ce dernier accuse Daniel Ona Ondo et explique que l’actuel Premier ministre lui a remis de l’argent pour qu’il lui fournisse des organes humains prélevés sur des enfants de 3 ans. L’affaire a été portée devant les autorités judiciaires d’Oyem, mais elle aurait été tuée dans l’œuf par des personnes gênées aux entournures.

Fait troublant, l’auteur de cette note et le gendarme, gardien du brûlot, sont décédés mystérieusement : l’un, a été agressé par un malade mental à la foire d’Oyem, et l’autre est décédé des suites d’une maladie.

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Voici une partie des écrits qui pourraient jeter l’opprobre sur l’actuel Premier ministre.

Plusieurs dossiers et des plaintes mettant en cause l’actuel Premier ministre sont ainsi mis sous le coude du côté du Tribunal d’Oyem depuis plusieurs années. A l’exemple du dossier d’un homme tué au cours d’une partie de chasse dans une forêt d’Oyem en 1996. Le nom du Pr Daniel Ona Ondo aurait été cité dans le dossier du gang criminel qui sévissait sur la Montagne-Tchad (axe routier Lambaréné-Fougamou), et dont le procès est toujours attendu. Pourtant, le dossier a été bouclé et transmis à la Cour d’Appel judiciaire de Libreville qui a compétence sur Lambaréné. Et les membres de ce réseau criminel, en détention préventive depuis juin 2013, attendent toujours leur jugement. D’aucuns y voient des manœuvres dilatoires des gouvernants.

Tout semble avoir été mis en œuvre pour empêcher la manifestation de la vérité dans cette ténébreuse affaire. L’actuel Premier ministre pourrait avoir de gros soucis dans un futur proche, avec la marche irréversible du Gabon vers l’Etat de droit.

Imony Kombile Giowou

Article publié le 15 Janvier 2016

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