
Depuis la rentrée 2015-2016, les nouveaux bacheliers singulièrement, n’ont pas reçu un kopeck de leurs bourses d’études. Le précieux « gain », au cœur quasiment chaque année, de mouvements d’humeur d’étudiants, protestant contre les retards accusés dans le processus de paiement.
Suspendus aux explications d’une administration qui se montre plutôt aphone à chaque fois qu’elle est sollicitée par les étudiants, les nouveaux bacheliers choisissent jusqu’ici de faire contre mauvaise fortune bon cœur, histoire de prendre leur mal en patience. Ce qui n’empêche des étudiants de l’université Omar Bongo de s’activer, pour réclamer si nécessaire de manière forte, leur droit.
Malgré l’organisation en décembre dernier d’une mouvement d’humeur des étudiants sur le campus de l’Université Omar Bongo, le curseur ne semble pas bouger: « à chaque fois qu’on se rapproche de l’administration des bourses et stages, on nous demande d’attendre, sans plus de précisions. Mais pendant combien de temps allons-nous indéfiniment attendre ? » pestait un étudiant, visiblement au bout du rouleau.
Ce problème de retards dans le paiement des bourses d’études, qui perdure depuis plusieurs années, engendre des mouvements de protestation qui virent parfois en violents heurts entre étudiants et forces de l’ordre. La vie sur le campus de l’Université Omar Bongo est présentement rythmée par une accalmie précaire, dont les retards de bourses pourraient occasionner un retour à la poudrière.
Aria Starck
Article publié le 07 Janvier 2016