La société civile libre exige la libération sans condition de Serge Maurice Mabiala

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Vue des figures de proue de la société civile libre

Décidée à faire entendre sa voix dans cette affaire qu’elle dit politisée, la société civile libre s’est invitée dans le feuilleton «  liberez Mabiala », en réclamant aux autorités politiques et judiciaires une libération immédiate et sans condition. Elle s’est par ailleurs insurgé contre les violations massives des droits de l’homme par le régime Bongo, en milieu carcéral.

«  La détention de Serge Maurice Mabiala est illégale depuis quatre mois » c’est vraisemblablement ce qui a amené la société civile libre à réagir à la faveur d’un point de presse donné le 11 janvier courant. Intervention durant laquelle elle a exigé la libération sans condition de ce compatriote, estimant que le dossier mettant en cause cet ancien ministre, ne repose sur aucun élément de preuve. D’autant que rien jusque là ne met en lumière sa culpabilité :«  notre compatriote doit recouvrer la liberté, car nous refusons que sur des prétendues accusations, sur des faits dont aucun élément matériel ou factuel ne constitue de preuve, de gabonais soient arbitrairement détenus ». Ainsi s’est indigné l’un des portes voix de la société civile libre . L’absence d’instruction dans cette affaire jusqu’à un passé très récent, cacherait bien des relents politiques, puisque le mis en cause n’a véritablement été entendu que le 7 janvier dernier, après quatre mois de détention préventive. Lors d’une conférence de presse organisée 8 janvier dernier, les avocats de Serge Maurice Mabiala avaient déjà regretté ce fait « ce dossier, le parquet refuse de l’admettre, bien qu’il sait, est tout simplement vide ».

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L’inaction du secrétaire général du PDG, quatre mois après son passage à la direction générale de recherches, DGR, dans le cadre de ce dossier, a été vivement déplorée par les acteurs la société civile

La société civile libre s’est par ailleurs offusquée du silence complice du parti démocratique gabonais, le PGG au pouvoir dont est membre le prévenu. De sources concordantes, cette détention qui pue l’arbitraire serait la conséquence de l’appartenance de Serge Maurice Mabiala au courant frondeur au sein du PDG, « héritage et Modernité ».

Une sortie de la société civile qui a été mise à profit pour dénoncer parallèlement les mauvaises conditions de vie en milieu privatif de liberté au Gabon. Face à cette autre triste réalité, des actions ciblées sont annoncées dans les prochains jours.

Nedjma leMonde

Article publié le 12 Janvier 2016

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