Le Gabon pleurniche des excuses auprès de la France

Posté le 19 Jan 2016
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dernier acte

C’est quasiment à plat ventre qu’Ali Bongo demande à la France de continuer à fermer les yeux sur son hold up électoral de 2009

Suite aux révélations du Premier ministre français, Manuel Valls, au soir du samedi 16 janvier dernier  dans l’émission « On n’est pas couché » sur France 2, selon lesquelles Ali Bongo n’avait pas été élu à la tête du Gabon comme l’a été Ibrahim Boubakar Keita au Mali, le Gabon a rappelé son ambassadeur pour consultation.

Mais, avant de quitter Paris, Germain Ngoyo Moussavou a été reçu par les services de Manuel Valls dans la foulée de la poussée de fièvre née de l’incident créé entre le Gabon et la France. De sources concordantes, le diplomate gabonais, Ngoyo Moussavou s’est entretenu avec Stéphane Romatet et Ibrahima Diawadoh N’Jim, respectivement Conseiller diplomatique et « Monsieur Afrique » du Chef du Gouvernement français. Un communiqué officiel du Quay d’Orsay, imbibé de procédures du politiquement corrcet, devrait être publié dans la perspective de faire tomber la fièvre.

Dans l’après-midi du lundi 18 janvier, quelques dizaine de jeunes gabonais à la solde du pouvoir ont manifesté devant l’ambassade de France à Libreville, pour exprimer leur mécontentement.

L’élection d’Ali Bongo, en 2009, à la présidence du Gabon, est contestée par l’opposition et a été plusieurs fois mise en doute par des journalistes et responsables politiques à travers le monde, dont en France. Depuis cette élection, c’est la troisième fois que le Gabon rappelle son ambassadeur en France. Des bruits de couloirs font état d’une visite d’ordre économique au Gabon de Manuel Valls, courant février prochain.

Imony Kombile Giowou

Article publié le 19 Janvier 2016

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