
Après plusieurs mois de grève pour arriérés de vacations, les enseignants vacataires de l’Institut National des Sciences de Gestion (INSG) accordent un sursis de deux mois à l’administration, sous peine de nouvelle suspension des cours.
C’est visiblement l’accalmie depuis le début de mois de février, avec la reprise du service par les enseignants vacataires. Pour preuves, les résultats du second semestre de l’année académique 2014-2015 sont connus et les sessions de rattrapage ont débuté. En effet, alors que depuis le 5 octobre dernier les étudiants de la plus grande école supérieur spécialisée dans la formation en gestion au Gabon, l’INSG, ne savaient plus à quel saint se vouer, les enseignants vacataires de l’INSG, en grève jusqu’à un passé récent, ont décidé de « libérer » les étudiants en amorçant les dates des séances de rattrapages, au nom de la poursuite des cours. Toute chose qui permet ainsi la relance des cours, après plusieurs mois de léthargie.
Un énorme retard accusé en raison d’une grève entamée par l’ensemble des enseignants vacataires, qui réclament plus de deux ans de vacations impayées. D’aucuns accusent le Directeur Général, Guillaume Moutou, d’être à l’origine de ce malaise qui mine le fonctionnement de cet établissement supérieur. Depuis son arrivée à la tête de l’INSG, les étudiants et les enseignants sont confrontés à de nombreux problèmes occasionnant de cycle de boycott des cours. Certains étudiants et enseignants réclament à cor et à cri le départ du Directeur Général pour déficit managérial.
Entre vestiaires défectueux, effectifs pléthoriques, salles de classe non climatisées, l’absence depuis deux ans d’une mutuelle d’étudiants, outre des étudiants en fin de cycle livrés à eux-mêmes, difficile d’affirmer que tout va pour le mieux à l’INSG.
Aria Starck
Article publié le 10 Février 2016