
Le rétablissement de la prime de rendement, suite à la suppression de la prime d’incitation à la performance, PIP, la ristourne due au paiement des visites techniques des moyens roulants et le règlement de la prime d’incitation à la performance en souffrance depuis le deuxième trimestre 2015, sont à ce jour les revendications portées par les syndicats du ministère des transports. Ces revendications plombent présentement l’activité professionnelle au sein de ce département ministériel.
Malgré une entrevue convoquée par la tutelle le 03 février courant, l’ensemble des syndicats du ministère des transports ont décidé d’un « non- retour en arrière ». Estimant que le traitement des revendications n’avait pas été anticipé par la tutelle avant l’effectivité de la grève. Ce qui démontre clairement la volonté des décideurs à pousser les administrés à recourir à l’arme de la grève pour se faire entendre.
S’agissant des primes de rendement, les syndicats des agents du ministère du transport estiment que leur ministère lève suffisamment de fonds sur le terrain : les services aux usagers sont pour la plupart payants et le trésor public reverse une ristourne au ministère, laquelle ristourne permet de répondre à un certain nombre de préoccupations socio professionnelles des agents, à l’instar de la prime de rendement.
Autre grief des syndicats, la non mise en circulation des bus de transport du personnel. Fait intrigant tout de même, ces bus seraient garés pour défaut d’achat de carburant, à en croire l’administration.
Par ailleurs, la remise en fonction de la brigade de contrôle routier (CBR), suspendue depuis 2008, est réclamée. « Le protocole d’accord signé en 2015 n’a depuis longtemps pas eu un début de résolution des points inscrits dans le cahier des charges. La tutelle ne respecte rien. C’est plutôt un abus de confiance des agents », a indiqué M. Malanda, le président du principal syndicat du département des transports.
Le ministre, gêné aux entournures, s’est contenté de rassurer les syndicats, en promettant de résoudre, à court terme, le retard de paiement de la prime d’incitation à la performance, PIP, du deuxième trimestre 2015. Les autres revendications qui impliquent la contribution d’autres départements techniques, seraient satisfaites à long terme.
Nedjma leMonde
Article publié le 05 Février 2016