« La destitution d’Ali Bongo devient une nécessité absolue » dixit Pierre André Kombila

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Une préoccupation politique que fait sienne, la jeunesse gabonaise favorable à tourner la page Bongo-PDG

La phrase est du président en exercice du Front uni de l’opposition pour l’alternance, le Pr Pierre André Kombila, qui dans sa déclaration du 2 février dernier conditionnait l’organisation de la présidentielle prévue cette année à la destitution d’Ali Bongo qui ouvrirait le pays à une transition visant à assainir l’environnement électoral vicié par les tenants du régime Bongo-PDG.

Destitution-transition-élection, un triptyque réitéré par le front uni de l’opposition pour l’alternance, lors de sa dernière sortie à Libreville. « Il ne s’agit pas d’un caprice intellectuel, mais de l’Etat de droit, du respect de la loi et de l’égalité de tous devant celle-ci », a laissé entendre le Pr Kombila, qui a dénoncé la manifestation d’une forfaiture et d’une imposture au sommet de l’Etat depuis le coup d’Etat électoral de 2009, perpétré avec la bénédiction à la chaîne du ministère de l’intérieur, de la Commission électorale nationale autonome et permanente, Cénap, de la Cour constitutionnelle et de l’Armée gabonaise.

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Quelques figures de proue de l opposition gabonaise présentes lors de la déclaration du président du Front uni de l’opposition pour l’alternance, Pierre André Kombila……..

L’appel à la destitution d’Ali Bongo est motivé par l’inauthenticité des quatre actes de naissance présentés par ce dernier à la face du monde depuis 2009, visant sans succès à justifier sa filiation avec feu Omar Bongo Ondimba, et partant, sa nationalité gabonaise. L’insuccès criard de cette opération de communication mensongère est considéré par le président en exercice du Front uni de l’opposition comme une menace grave à l’ensemble des institutions de la République. Ali Bongo n’étant pas un gabonais au plan de l’état civil, le Pr Kombila a exhorté les gabonais d’origine et d’adoption à venir en soutien à la campagne de radiation du nom d’Ali Bongo sur la liste électorale, pour défaut d’acte de naissance authentique qui le prive de tout droit accordé aux gabonais d’origine et d’adoption. Avec comme incidence directe, le non droit d’être inscrit sur une liste électorale ou de prétendre à tout mandat électif dans les limites des dispositions prévues par la loi. Une campagne de radiation menée auprès des administrations compétentes par le président de l’Union du peuple gabonais, UPG, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, auteur, dans un passé récent, d’une plainte contre Ali Bongo en vue de sa comparution devant la Haute cour de justice pour parjure.

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…………..dans une salle de conférence de la chambre de commerce de Libreville, prise d’assaut

Face au terreau favorable à un nouveau hold-up électoral en faveur du régime Bongo-PDG, dans la perspective de la présidentielle de cette année, le président en exercice du Front uni de l’opposition pour l’alternance a souligné : «L’opposition n’ira pas en victime expiatoire». D’où la nécessité de l’instauration d’un environnement de transparence électorale et de sécurisation du vote, avant l’organisation des prochains scrutins politiques dans le pays.

Paul Davy

Article publié le 06 Février 2016

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