

Dans le but de favoriser l’implication des jeunes dans le processus électoral lors de l’échéance présidentielle attendue cette année, le réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), avec l’appui du PNUD, a organisé les universités de la jeunesse du 9 au 10 février dernier à Libreville.
Sous le thème « Election présidentielle 2016 : enjeux pour la jeunesse gabonaise », cette rencontre avait pour principal objectif de contribuer à la conscientisation des jeunes et de booster tant leur engagement politique que leur engagement en politique. En toile de fond, la lutter contre la désaffection civique, politique et contre l’abstention, en vue du renforcement de la démocratie au Gabon. « L’objectif de ces assisses est de favoriser un dialogue constructif et de débattre en toute liberté d’un certain nombre de questions se rapportant à la démocratie et singulièrement aux élections », a déclaré Georges Mpaga, président du ROLBG, dans son allocution d’ouverture.

Les résultats attendus sont donc que les participants connaissent et maitrisent les concepts des droits civils et politiques, qu’ils obtiennent un fort engagement politique quant à leur participation dans la prise des décisions et leur implication effective dans le processus électoral et politique de façon générale.
Les ateliers organisés tout au long des assisses ont permis aux jeunes d’échanger, de s’instruire et de faire des propositions dans l’optique d’améliorer leur participation.
Au terme des travaux en atelier, il a été décidé de la mise en place d’un forum permanent de la jeunesse chargé du plaidoyer et du leadership.
Cette première organisation a vu la participation de plus de 250 jeunes des deux sexes venus des milieux scolaires et universitaires, des associations de jeunesse, des partis politiques, des communautés religieuses et des organisations de la société civile.
Cette rencontre était une plate-forme de sensibilisation et d’instruction de la jeunesse sur les préceptes politiques et les enjeux électoraux dans notre pays. C’est donc une ferme volonté de vouloir changer les mentalités qui ressort de ces deux jours riches en enseignements.
Aria Starck
Article publié le 13 Février 2016