ETAT CIVIL D’ALI BONGO : Me Dumont Beghi, « l’avocate du diable » ?

Maitre Dumont  Beghi
Peine perdue pour Me Dumont Beghi

Et si elle  s’était juste en tenu  à l’ordre  du jour annoncé, pour sa conférence de presse animée depuis la capitale française, c’est-à dire les conclusions de l’affaire qui oppose son client Ali Bongo  Ondimba à sa demi-sœur cadette, Onaîda Maîsha Bongo Ondimba, sur la succession  du défunt Omar Bongo Ondimba? Mais hélas, l’avocate, d’une cause vraisemblablement perdue d’avance, a  versé dans le trafic d’influence, en allant contre le bon sens, menacer  de porter plainte pour diffamation contre tout ceux qui continueraient à évoquer la filiation controversée d’Ali Bongo à ses parents supposés, Feu Omar Bongo Ondimba et Josephine Kama Dabany.  De quoi parle-t-elle au fait?  Mieux, de qui se moque-t-on ?  Du peuple gabonais ou de la loi fondamentale du pays ?

Une plaidoirie  de  quarante-sept minutes truffées d’incohérences, visant à vainement tenter de justifier le faux en écriture publique de son « gros client ». Une forfaiture dont s’est rendu coupable Ali Bongo, et qui hypothèque la validation de son dossier de candidature à sa succession, au terme de son septennat à la tête du pays. Ali Bongo, qui, en dépit de l’imbroglio autour de son état civile, s’est payé le luxe, il y une semaine, d’annoncer sa candidature à la présidentielle de cette année. C’était du côté de Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-maritime, mieux, sur  un pont en chantier.  Sacrilège !

L’outrecuidance d’Ali Bongo de se porter candidat à sa succession, sans que la preuve de l’authenticité de son acte de naissance ne soit apportée, après avoir fait usage d’un faux acte de naissance dans son dossier de candidature à la présidentielle anticipée de 2009, est considérée dans l’opinion comme une défiance à l’Etat de droit.

Nedjma le Monde

Article publié le 09 Mars 2016

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