JOURNEE INETRNATIONALE FEMME « l’égalité des sexes » au gout du jour

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La promotion de l’approche genre, plus que jamais d’actualité

Le 8 mars de chaque année, la femme est célébrée à l’international. Morceau choisi pour l’édition 2016: « Planète 50-50 d’ici 2030 : franchissons ensemble le pas pour l’égalité des sexes ». Thème évocateur  et surtout qui colle parfaitement  au nouveau concept  égalité des chances que l’on veut sur le coup inculquer aux gabonais.  Journée commémorative et pleine de sens  pour la gente féminine,  décidée à se battre  au nom de l’équité  mais surtout pour le respect des droits de l’homme,  pour mettre en œuvre des stratégies de parité des sexes. Si des progrès sont bien visibles en  ce qui concerne l’accès  des femmes à l’éducation,  celui des femmes  dans la sphère professionnelle  n’est pas très encourageant.

L’égalité des sexes pour les femmes devrait commencer  par l’éducation pour toutes,  par la fin des violences et des discriminations. Elle pourrait également  se traduire par l’égalité des salaires, tout comme la fin des mutilations des parties génitales. Pour  la ministre déléguée après du vice-premier ministre, en charge de la solidarité nationale,  les défis à relever sont encore nombreux. Le membre du gouvernement a par ailleurs invité les femmes à agir ensemble, pour surmonter  les obstacles qui freinent les actions de développement en leur faveur.

Tout comme les premières luttes  ouvrières et  manifestations  des femmes pour l’octroi du droit de vote  en 1857,  la femme  gabonaise, pilier de la famille, de la communauté et voire de la Nation, doit œuvrer  pour  des meilleures  conditions de vie  et de travail. Et surtout, pour l’égalité des genres. Ce qui augure  de beaucoup de travail en perspective.

Nedjma leMonde

Article publié le 10 Mars 2016

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