Les cours à nouveau suspendus à l’Institut National des Sciences de Gestion

Posté le 31 Mar 2016
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salle vide

L’une des nombreuses salles de classe vide, en raison de la grève des enseignants vacataires

Suite au silence prolongé du directeur général de l’Institut national des sciences de gestion, INSG, face aux revendications sociales qui avaient poussé les enseignants vacataires à rentrer en grève, ces derniers viennent de décider de la suspension à nouveau de toutes les activités pédagogiques. Mesure issue d’une assemblée générale tenue le 26 mars dernier, et entrée en vigueur deux jours plus tard.

Le paiement intégral des arriérés de vacations, l’encadrement des mémoires, soutenances et rattrapages, sont les points cruciaux au cœur de cette grogne. Les enseignants fustigent le manque de réaction de la part du directeur général depuis le 16 janvier 2016, date du sursis accordé à l’administration académique.

La mutuelle des étudiants de l’INSG, dépité par cette situation, a tenu à marquer son adhésion à la cause des enseignants lors d’une assemblée générale organisée le 23 mars dernier, non sans menacer d’observer un mouvement d’humeur si la situation des enseignants vacataires n’était pas résolue dans les plus brefs délais. Les étudiants craignent que l’année académique qui a débuté avec un énorme retard, soit perturbée par des grèves incessantes.

Rappelons  que les enseignants vacataires de l’INSG avaient décidé de surseoir à leur mouvement de grève débuté en octobre 2015, après le dépôt, le 16 janvier dernier, d’une lettre donnant deux mois francs au directeur général pour résoudre les différents problèmes soumis à lui. A l’expiration du délai, les enseignants se disent fatigués du mépris affiché ouvertement par la plus haute autorité de l’établissement. L’INSG aurait-il perdu ses lettres de noblesse ? Cette grande école d’enseignement supérieur, pionnière dans son domaine, serait-elle désormais rentrée dans les rangs «  d’établissement supérieurs à problèmes » tels que l’Université Omar Bongo, UOB, et l’Ecole Normale Supérieure, ENS ?

Aria Starck

Article publié le 31 Mars 2016

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