L’Union des écrivains gabonais a récemment tenu à rendre un hommage appuyé à l’écrivain Ferdinand Allogo Oke, en reconnaissance à son impulsion dans la poésie nationale. Des lauriers dressés lors de la célébration le 21 mars dernier de la journée mondiale de la poésie.
A cette occasion, l’UDEG et l’institution immaculée conception ont tenu à célébrer la mémoire du poète Ferdinand Allogo Oke, décédé le 07 juillet 2014, dont la civilisation des peuples aura été le point d’encrage de son engagement littéraire. Romancier et surtout dramaturge, ce grand homme de talent voit le jour en 1953 à Mekomo Esseng à Bitam, dans la province septentrionale du Gabon. Titulaire du CAPC puis du CAPES en anglais, il a enseigné dans différents établissements secondaires aussi bien à l’intérieur du pays qu’à Libreville, notamment à l’Ecole nationale des arts et manufacture, Enam. Il est l’auteur du célèbre roman Biboubouah : chroniques équatoriales, Bourasque, et de plusieurs recueils de poèmes dont La poésie s’écrit au pluriel de 1974 à 1994 et Vitriol bantu. Il fut directeur du théâtre national du Gabon.
Cette cérémonie a été ponctuée par les communications de deux poétesses gabonaises de renom : Marie Constance Zeng Ebome et Pulchérie Abeme Nkoghé, qui ont abordé les thèmes d’actualité et de la vie en société.
Cette journée a été l’occasion d’encourager les jeunes à s’intéresser à cet art, à l’heure où la poésie est en pleine expansion. Le 21 mars de chaque année décrété journée mondiale de la poésie par la conférence générale de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Unesco. Décision prise lors de sa 30ème session organisée en octobre et novembre 1999. L’objectif de cette journée est d’encourager la lecture, la rédaction, la publication et l’enseignement de la poésie dans le monde entier, et de donner une nouvelle impulsion aux mouvements poétiques nationaux et internationaux.
Aria Starck
Article publié le 23 Mars 2016