Un ministre et trois sénateurs coupables de viol sur homosexuel

Le Palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat gabonais, transformé en repaire de rapports sexuels contre nature
Un homosexuel a été brutalement violé par trois sénateurs et un ministre, dans les locaux du Sénat, le vendredi 25 mars dernier à Libreville. Parti signifier sa décision d’abandonner sa vie d’homosexuel à son amant sénateur, il a été pris à partie par ces derniers, qui ne voulaient visiblement rien entendre.
C’est une scène qui a toute sa place dans un roman noir. Malheureusement il s’agit d’un fait réel. Un jeune homme, homosexuel qui avait l’habitude de vendre « ses charmes » à la notabilité du Gabon, a été violé dans un bureau de l’immeuble abritant les services du Sénat, la chambre haute du parlement gabonais. L’acte ignoble s’est déroulé dans la soirée du vendredi 25 mars 2016. Selon nos sources, le jeune avait décidé de laisser sa vie de prostitué homosexuel. Selon son entourage, Il disait « avoir rencontré Dieu » et souhaitait s’y consacrer pleinement. Malheureusement cette saine résolution n’aura pas été du goût de certains de ses amants, qui ont décidé à leur manière de le lui faire comprendre.
C’est ainsi que l’un d’entre-eux, un sénateur qui siège actuellement au parlement, l’a invité à le rejoindre à son bureau. Le jeune homme s’y est rendu avec la ferme volonté de dire à son ancien compagnon qu’il a désormais choisi une autre voie, affirme son entourage. Mal lui en a pris. Son amant sénateur avait décidé de lui « réserver une surprise » en guise d’adieu.
Le sénateur a ainsi invité deux de ses collègues et un ministre de la République, pour se joindre à l’orgie. Les quatre personnalités, trois sénateurs et le ministre, se sont enfermées dans le bureau en attendant l’arrivée du jeune homme.
Arrivé dans le bureau, les quatre personnalités se sont montrées très attendrissantes aux dires des proches de la victime. Une atmosphère très conviviale qui lui a fait baisser la garde. Selon les proches, « il avait accepté ce rendez-vous pour signifier à ce sénateur qu’il avait mis un terme à sa vie d’homosexuel. C’est d’ailleurs pourquoi, il a exigé que la rencontre se passe au sénat. Il pensait qu’à cet endroit, rien ne pourrait lui arriver », ont-ils conclu. Malheureusement ses bourreaux ont fait le raisonnement inverse. Puisqu’il ne serait venu à l’esprit de quiconque d’imaginer qu’un viol sur un homosexuel puisse être perpétré dans un environnement aussi sécurisé que l’institution du Sénat. De surcroit par des sénateurs, aidés dans leur déviance sexuelle par un ministre de la République.
Dans le bureau au regard de la confiance qui s’est installée, un verre d’alcool a été servi au jeune homme. Naturellement son ex amant sénateur et ses complices, avaient pris le soin d’y introduire une drogue. Aussitôt ce verre avalé, la drogue va faire son effet sur le jeune homme. Les sénateurs et le ministre de la République vont se livrer à des ébats sexuels d’une rare violence sur le corps du jeune homme inconscient, pendant plusieurs heures. L’infortuné sera par la suite abandonné dans la ruelle qui jouxte le siège du sénat après la commission des faits.
Après avoir retrouvé ses esprits, le jeune homme décide de se rende d’urgence dans un hôpital. Il réussira à se rendre dans une unité médicale au sud de Libreville, où il a été gardé pour les premiers soins jusqu’au lendemain.
Le jeune homme, assurent ses proches, se dit en danger de mort. Ses bourreaux ont peur qu’il divulgue au premier pasteur venu, tout ce qu’il sait de l’univers mondain des homosexuels, tapis dans les institutions Républicaines. Il nourrit les craintes d’être physiquement éliminé par ses bourreaux. D’ailleurs, indique ses proches, « toutes les personnes qui sont au fait de cette agression sexuelle, à commencer par les gendarme en poste au Senat qui l’ont vu entrer, jusqu’au personnel hospitalier qui l’a reçu en urgence, seraient vraisemblablement en danger ».
Ali Bongo Ondimba qui prône « l’égalité des chances » et le respect de « l’Etat de droit », doit tout mettre en œuvre pour que le droit soit dit dans cette affaire. Il a les moyens de savoir qui est le complice ministre cette orgie diabolique, ainsi que les sénateurs qui l’ont accompagné. Il suffit pour cela d’aller consulter le dossier médical de la victime et la vidéo de surveillance du Sénat, qui a sans doute, enregistré les images de ce jeune homme lorsqu’il était encore dans les lieux communs du sénat. Ne pas le faire très rapidement, c’est se rendre complice de tels agissements.
Par GL
Article publié le 30 Mars 2016