

Notre confrère exerçant au sein du groupe Nord Edition, éditeur des hebdomadaires Echos du Nord et Faits Divers, a recouvré le vent de la liberté en fin d’après midi du lundi 25 avril dernier, après quatre jours de détention arbitraire à la brigade spéciale de la police judiciaire, installée dans les locaux du tribunal de première instance de Libreville.
Accusé de harcèlement par une personne impliquée dans une affaire de ‘’gros sous’, en rapport avec un appel d’offre de plusieurs milliards de francs cfa, Achille Patrick Dindoumou est sorti de sa garde à vue, sans que l’accusateur n’ait prouvé sa culpabilité.
Le confrère rejette les accusations portées contre lui, en reconnaissant avoir appelé la concernée, uniquement dans le cadre du recoupement des informations, visant à la production d’un article de presse. Article de presse qui n’a finalement pu être écrit et publié, faute de collaboration de la personne interpellée par notre confrère.
Les quatre jours de garde à vue, ont été assortis d’une liberté provisoire.
Nous y reviendrons dans cette affaire d’attribution de marché public aux relents sulfureux, qui place notre confrère sous les feux de la rampe.
Paul Davy
Article publié le 26 Avril 2016