

Le lourd contentieux entre la Sogadotra, société spécialisée dans la confection des documents, et l’Etat n’est toujours pas réglé, a fait savoir La Lettre du Continent dans sa livraison n° 729 du 11 mai 2016.
Quatre ans après sa signature, l’accord visant à mettre un terme au lourd conten- tieux entre la société gabonaise des documents de transport, Sogadotra, dirigée par Denis Chemillier-Gendreau, et l’Etat gabonais n’a pas été respecté. L’Etat ne s’est pas acquitté du versement intégral des 7 millions d’euros, soit près de 4,6milliards de francs Cfa, d’indemnités dues à cette société, après la décision de la Chambre de commerce internationale de Paris, CCI, empêchant cette dernière de poursuivre ses activités.
Pour rappel, en 2011, la Sogadotra, conseillée par l’avocat Eric Diamantis du cabinet Clyde & Co, avait assigné le Gabon devant la CCI après la rupture unilatérale d’un contrat obtenu un an auparavant avec Libreville pour la fabrication des titres sécurisés (permis de conduire, cartes grises…). La Sogadotra s’était associée à Gemalto dans le cadre de cette opération. Ce contrat a été rompu sans explication par le ministre des transports de l’époque, Julien Nkoghé Békalé. Ce dernier ayant, comme ses successeurs, préféré continuer à faire distribuer des documents de transport non informatisés sous forme de feuilles de papier A4 tamponnées, favorisant ainsi la fraude qui règne notamment sur les cartes grises.
Imony Kombile Giowou
Article publié le 19 Mai 2016
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