
Paul-Marie Gondjout, vice-président de l’Union nationale, a, au cours d’une conférence de presse la 18 mai dernier, fait savoir qu’il ne sera pas candidat à la candidature lors du prochain congrès de l’UN. Car, son combat est l’aboutissement de la DTE, Destitution-Transition-Election, tout en gardant une ambition pour briguer la magistrature suprême au moment opportun. « Pour ma part et pour respecter les devoirs de mes convictions et les engagements de mon parti, j’ai pris la résolution de ne pas présenter ma candidature à l’investiture du parti lors du prochain congrès ». Tout en précisant : « Je décide de m’engager résolument et sans concession dans le combat DTE pour le départ d’Ali Bongo et la mise en place d’une transition. C’est l’issue la plus opportune aujourd’hui pour favoriser l’émergence d’une vraie démocratie et d’un Gabon nouveau ». Cette déclaration fait taire ainsi la rumeur d’un plan ourdi par la famille Myboto pour imposer son beau-fils, Paul-Marie Gondjout, aux électeurs de l’UN.
Pour Paul-Marie Gondjout, il faut mettre fin à la forfaiture au sommet de l’Etat, en disqualifiant Ali Bongo de la course à la présidentielle et en rappelant les mobile du lancement de la dynamique Destitution-Transition-Election qui se résume en quelques points. Ali Bongo a présenté de faux papiers pour se présenter à l’élection présidentielle du 29 août 2009. L’utilisation de ces faux papiers prouve que sa situation administrative ne lui permet pas d’être candidat à la prochaine élection présidentielle. En effet, jusqu’à ce jour, Ali Bongo est incapable de présenter au peuple gabonais l’acte de naissance authentique qui lui confère la nationalité gabonaise.
S’agissant du procès intenté contre Chantal Myboto Gondjout pour diffamation à la suite de sa sortie du 19 mars dernier, il apparaît favorable de saisir ce procès car celui-ci concourt à la DTE.
Imony Kombile Giowou
Article publié le 23 Mai 2016-05-23
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