

Après l’impact en demi-teinte de son mot d’ordre de grève générale d’une semaine, la centrale syndicale, Dynamique unitaire, a reconduit le 31 mai dernier sa grève générale lancée sur toute l’étendue du territoire national. Décision qui résulte d’une assemblée générale organisée la veille, à son quartier général du rond point de la démocratie à Libreville.
La remobilisation des troupes après une semaine de flop, est au cœur de cette relance visant à paralyser l’administration centrale, avec pour épicentre de la contestation sociale, les locaux de la Primature. Quasiment esseulés sur le front social, les leaders syndicaux ont exhorté les troupes à revisiter leur position« Que les travailleurs que nous sommes, et syndicalistes par ailleurs, n’oublions pas que rien ne s’est obtenu en restant dans nos maisons, mais plutôt par la lutte. Le premier piquet de grève n’a pas eu l’effet escompté parce que nous n’avons pas été nombreux à envahir la devanture de la primature », soulignait Jean Rémy Yama, président de DU. Disons que les quelques trois tondus et deux pelés postés devant la primature durant la première semaine écoulée de grève, n’ont pas permis d’infléchir la situation.
Au nombre des préoccupations contenues dans son cahier de revendications, la centrale syndicale exige l’annulation de l’ordonnance 00013/PR /2015 du 16 juillet 2015 instituant l’avancement exclusif au mérite. Une procédure administrative jugée subjective, qui compromettrait, selon DU, la carrière de l’agent public. Autre revendications, le paiement de la prime d’incitation à la performance, PIP, du deuxième trimestre 2015, le paiement des rappels de solde dus aux agents de l’Etat, le versement des indemnités pour solde de tout compte aux déflatés de la CNSS et de Gabon Poste, outre l’amélioration du cadre de vie et de travail de la main-d’œuvre non permanente.
Nedjma leMonde