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Les étudiants de l’UOB fustigent le laxisme du gouvernement face à la grève du Snec

Les étudiants de l’UOB fustigent le laxisme du gouvernement face à la grève du Snec

 

l'Université Omar Bongo, les cours n'ont toujours pas repris
l’Université Omar Bongo, les cours n’ont toujours pas repris

 

Suite au non-paiement des vacations des années académiques 2014-2015 et 2015-2016, les membres du Snec ont décidé de rentrer en grève et de bloquer la phase des soutenances de fin de cycle des étudiants des universités et des grandes écoles. Une situation que condamnent fortement les étudiants de l’Université Omar Bongo.

Depuis plusieurs semaines, les étudiants en instance de soutenance, visiblement très remontés, réclament au ministère de tutelle le retour à la sérénité pour pouvoir engager les sessions de soutenance.  En effet, les enseignants et enseignants-chercheurs ont entamé un mouvement de grève suite au non-respect par le gouvernement des promesses de paiement intégral de leurs vacations. Plus de quatre milliards cent quarante millions soixante-quatorze mille trente-cinq francs Cfa, c’est le montant des arriérés des vacations des deux dernières années académiques que doit payer le gouvernent aux enseignants et enseignants-chercheurs du Gabon. C’est face à ce laxisme inexpliqué que le Snec a exigé le paiement intégral du montant des vacations impayées. Pour montrer leur détermination à rentrer en possession de  leur dû, les membres du Snec ont donc décidé le blocage de toutes les soutenances de fin de cycle.

Une décision qui va à l’encontre des dires du porte-parole d’Ali Bongo, qui selon lui, plus de la moitié de cette somme a déjà été payée. Et, que le gouvernement ainsi que les membres du Snec seraient tombés d’accord sur le paiement du reste des vacations selon un chronogramme établi par les deux parties : fin mai pour les arriérés 2014-2015 et fin juin pour les arriérés du premier trimestre 2016. Toutefois, les enseignants disent n’avoir encore rien perçu jusqu’à ce jour.

Face à ce blocage, les étudiants en instance de soutenance ne décolèrent pas. Ils se disent en proie à un conflit gouvernement-enseignants qui ne cesse de prendre de l’ampleur au fil des années. Complètement désemparés, ils sollicitent la reprise immédiate des soutenances.

Aria Starck

 

Article publié le 23 juin

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