PRESIDENTIELLE 2016 : Les gabonais invités aux urnes le 27 août prochaine

bureau de vote
Vue d’un bureau de vote, lors d’un précédent scrutin

Le gouvernement a entériné le projet de loi proposant cette date, lors du conseil des ministres du mardi 7 juin dernier.

C’est sur fond de crise de confiance sur la transparence du vote, et de déni de candidature d’Ali Bongo pour dossier douteux, que le Gabon s’apprête à organiser le prochain scrutin présidentiel. Un climat tendu qui laisse présager des menaces sur la stabilité du pays, au regard des positions tranchées d’une part, d’un peuple et de son opposition, en quête effrénée d’élections libres et transparentes dans le strict respect des dispositions constitutionnelles. D’autre part, notons l’attitude vraisemblablement régressive du parti démocratique gabonais, le PDG au pouvoir et alliés, qui se montrent sourds aux préoccupations sur les carences du fichier électoral et sur le dossier de candidature querellé du président sortant, Ali Bongo, faute d’acte de naissance authentifié justifiant de sa filiation avec feu Omar Bongo Ondimba.

Dans le même ordre d’idée, le gouvernement, à la suite de la commission électorale nationale autonome et permanente, Cenap, fixe la date limite de dépôt de dossiers de candidature, au plus tard au mardi 12 juillet prochain. La campagne électorale est prévue s’ouvrir le samedi 13 août, avant sa fermeture la veille du scrutin, le vendredi 28 du même mois, à minuit.

De nombreuses formations politiques de l’opposition et d’organisations de la société civile, sont ouvertement engagées dans un processus de destitution d’Ali Bongo avant ce scrutin. Elles dénoncent l’entêtement d’Ali Bongo à être candidat à sa succession, en dépit de sa disqualification de la course par l’article 10 de la Constitution. Au cœur de la palabre, les doutes persistants sur la filiation d’Ali Bongo à Omar Bongo Ondimba.

Paul Davy

Article publié le 08 Juin 2016                                                                     

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