
Comment comprendre que des enseignants en stage en 2e année, puissent être exclus, alors qu’aucune disposition ne l’autorise ? Puisqu’au lendemain des états généraux organisés à l’éducation nationale par Séraphin Moundounga patron de ce département en 2010, la loi 21/2011 relative à l’orientation de l’éducation et de la formation, venait à l’occasion, mettre un terme à l’exclusion des enseignants admis en stage à l’ENS.
Depuis lors, plusieurs promotions sont passées par là et n’ont subi aucun renvoi. Les stagiaires ne comprennent pas cette décision. La loi étant la même, le directeur général va assumer les conséquences de cette violation de la loi. C’est cette même loi qui s’applique au niveau du secondaire où on exclut plus.
La décision qui exclut les enseignants en stage à l’ENS n’ayant aucune base légale, les stagiaires déclarent que cela résulte simplement de la seule volonté du directeur général de cette école. Que dire de l’égalité des chances chère à Ali Bongo Ondimba et ses émergents en procédant par une mesure d’exclusion de certains gabonais encore en formation ?
En espérant que leur recours aboutisse afin que justice soit faite, les stagiaires exclus espèrent que le directeur général de l’ENS, dans son intérêt va ramener la sérénité dans cet établissement. Puisque cette mesure ne favorise pas la fourniture du secteur de l’enseignement en personnel, quand on sait qu’un déficit a toujours été constaté de ce côté-là…
Elang-Mane
publié le 20 juillet 2016