André Biyogo Poko, international gabonais, n’est plus en odeur de sainteté avec les supporteurs de son club de Ligue 1, les Girondins de Bordeaux. Vendredi 8 juillet dernier, lors de la première séance d’entrainement du club pour la préparation de la nouvelle saison 2016-2017, certains membres de la principale association des supporteurs du club bordelais, les ‘’Ultramarines’’, ont interrompu la séance pour manifester leur mécontentement au staff et aux joueurs, tout particulièrement à notre compatriote.
Les ‘’Ultramarines’’ reprochent toujours au joueur gabonais son apparition sur les réseaux sociaux, fumant une chicha et vêtu d’un maillot de l’Olympique de Marseille en mai dernier, au lendemain du dernier match de la saison 2015-2016.
Surpris par l’ampleur qu’avait suscitée cet incident, il avait pourtant présenté ses excuses au club et aux supporteurs, à travers un communiqué où il expliquait que ce maillot lui avait été offert par Mario Lémina, son compatriote et coéquipier des Panthères, équipe nationale du Gabon. Mais, cela n’a visiblement pas suffit aux ‘’Ultramarines’’ qui avaient exigé, le 19 juin dernier, par la voix de Florian Brunet, l’un de leurs responsables, le départ dès ce mercato d’André Biyogo Poko du club bordelais.
Malgré la condamnation de l’acte et l’appel au calme des dirigeants du club, notamment son directeur général, Alain Deveseleer, les ‘’Ultramarines’’ ne semblent pas vouloir passer l’éponge.
« Cette intervention a été entendue par le club et l’ensemble des joueurs. Toutefois, le club n’a pas attendu cette prise de contact pour mettre en place des actions visant à conforter voire renforcer le professionnalisme de nos joueurs. L’événement de ce matin n’est évidemment pas à stigmatiser car le club travaille sur ces aspects-là depuis de nombreuses semaines », a lancé un dirigeant.
Reste à savoir si la direction des Girondins de Bordeaux cédera à la pression populaire.
Elang-Mane
le 12 juillet 2016