Dans son édition de la semaine, Jeune Afrique a publié les résultats des examens médicaux divulgués par la commission médicale chargée d’examiner les candidats à l’élection présidentielle de 2016, et relatifs à l’état de santé présumé des challengeurs de Bongo Ondimba Ali, BOA. Une parution qui vient encore confirmer que ce magazine fait de la propagande de ce dernier, au mépris de toute déontologie journalistique. L’hebdomadaire panafricain, cher à Béchir Ben Yhamed, se transforme en feuille de chou du régime actuel.
Comment cet hebdomadaire panafricain, anciennement de grand renom, qui se veut un observateur franc des questions africaines, ne s’est jamais penché sur les problèmes de la naissance, de la nationalité réelle de BOA et donc de la constitutionnalité de sa candidature. Jeune Afrique ne s’est jamais interrogé sur ses nombreux mensonges et violations de la constitution gabonaise. Aujourd’hui, ce qui est plutôt grave, c’est la santé des adversaires de BOA. C’est ce qui intéresse Jeune Afrique ! Sans jamais dire si BOA ne traine pas lui aussi une maladie chronique.
L’opinion publique au Gabon est rassurée que ce journal n’écrit qu’après avoir reçu des centaines de millions des dictateurs africains comme BOA. Ce qui a amené un homme politique malien à qualifier cet hebdomadaire, qui vit de publireportages dans les palais africains, de « sac à merde ».
Déjà en 2015, Le Tchadantropus, site d’informations tchadien, révèle que les Chefs d’État Africains doivent payer pour qu’on les épargne. S’ils refusent, ils se font « descendre »avec leur entourage par le magazine.
Vivement que les candidats opposés à BOA ne passent pas sous silence cette violation flagrante du secret médical par la commission médicale du Gabon.
Aria Starck
publié le 21 juillet 2016