Croyant toujours à la DTE, l’Adere demande expressément à Casimir Oye Mba de l’intégrer dans sa stratégie de prise de pouvoir. Ce, d’autant plus que le mandat du chef de l’Etat sortant court jusqu’au 16 décembre de l’année en cours. « Nous assumons pleinement notre engagement à soutenir Casimir Oye Mba ; ce qui est en phase avec nos engagements de membre du Front et de l’Union sacrée pour la patrie », a précisé l’ancien vice-président de la République dont le parti n’a pas voulu être pris de court par les événements. Ce faisant, l’Adere se dit désolée quant à l’impossibilité pour l’opposition de soutenir un candidat unique. Restant fidèle à son engagement, le parti cher à Divungui di Ndinge a donc choisi d’emboîter le pas à son pair de l’Union nationale, UN, qui s’était déjà prononcée en faveur de Casimir Oye Mba, il y a quelques mois.
Sur la base de quarante-trois critères, allant de la probité morale, du degré d’engagement envers la patrie et la détermination à bouter Ali Bongo et sa « horde d’émergents » hors du palais présidentiel, notamment par la défense coûte que coûte du vote des Gabonais, les délégués, sous la supervision du Conseil national du parti, ont jeté leur dévolu sur Casimir Oye Mba. Le vice-président de l’UN a été préféré à Jean Ping et Guy Nzouba Ndama, les deux autres candidats qui avaient les faveurs des pronostics avant le vote.
Markky Edzang Zue
publié le 27 juillet 2016