Quel candidat est donc prêt à assurer le changement radical du statut social des chômeurs du Gabon ? C’est la question qui résume le mémorandum du MNCG, qui a interpellé clairement les candidats déclarés à la prochaine présidentielle. En effet, pour les sans-emplois gabonais, l’élection présidentielle à venir se jouera sur l’application totale et sans délai de l’article premier alinéa 7 de notre constitution. Ils invitent donc, à travers ce mémorandum, le futur Président de la République à adopter, dès son accession à la magistrature suprême, une loi leur garantissant le bien-être. Le substrat de cette loi sera le versement d’une allocation mensuelle de 200.000 francs Cfa et la construction d’une cité des chômeurs.
Pour le président du MNCG, Joël Yannick Nguema Ellang, c’est le seul moyen d’assurer la survie des chômeurs gabonais dans un pays où le taux de chômage a atteint des proportions inquiétantes. « La prise en compte de ce mémorandum revendicatif permettra aux chômeurs gabonais d’assurer leur survie », a-t-il déclaré. Sans oublier de mentionner les risques encourus si ce mémorandum n’était pas respecté. « L’effet contraire pourra occasionner de lourdes conséquences, notamment le braconnage, le vol, la prostitution, le soulèvement populaire, la fuite des cerveaux, etc. Occupez-vous de nous, sinon la jeunesse et le Créateur s’occuperont de vous », a averti Joël Yannick Nguema Ellang.
Pour les membres de ce mouvement citoyen, « Le gouvernement actuel semble ne pas se soucier du nombre de chômeurs qui ne cesse d’augmenter chaque année : le taux de chômage atteint aujourd’hui environ 30% de la population. La jeunesse compte, à elle seule, 300.000 chômeurs. Or, ces jeunes constituent un poids influent du collège électoral » a ajouté le président du MNCG.
Aria Starck
PUBLIÉ LE 25 JUILLET 2016