
Le porte-parole du gouvernement, dans une vaine tentative de jeter le discrédit sur l’opposition qui devient de plus en plus forte, l’a rendue responsable de la diffusion sur les réseaux sociaux des documents présentés comme des procès-verbaux déjà établis, relatifs à la présidentielle d’août 2016.
Le clou de la mascarade a été donné le mardi 23 août dernier, lors de la sortie hebdomadaire d’Alain Claude Bilié –By-Nze qui, voulant porter secours au candidat du Bord de mer, a tenté d’apporter un démenti quant aux documents qui proviendraient du pouvoir en place, selon les réseaux sociaux soutenus par plusieurs médias. Ces documents avaient déjà été confectionnés avec des scores staliniens dans la quasi-totalité des centres de vote de l’Estuaire.
Pour le sbire d’Ali Bongo, ‘’ cette manipulation’’ est une volonté de l’opposition, incarnée par les “barons du Parti démocratique gabonais, PDG, de manipuler les populations et l’opinion internationale en faisant croire qu’Ali Bongo préparerait un passage en force, à l’instar de 2009. Mais, il est de notoriété publique que le fils putatif d’Omar Bongo est un fin connaisseur des systèmes de fraude et de manipulation. Les élucubrations de l’illuminé Alain Claude Bilié –By-Nze n’ont séduit que le cercle des naïfs de la République.
On se demande si des ministres comme l’ancien tôlard Alain Claude Bilié –By-Nze réfléchissent quand ils parlent ? Celui qui est considéré comme un judas au sein de l’entourage du Père Paul Mba Abessole n’essaie même plus de tenir sa langue, en évitant d’insulter notre intelligence avec son humour caustique. En cette période d’élection présidentielle au Gabon, des ministres incompétents et des dirigeants de puissantes institutions se donnent en spectacle. C’est le cas d’ Alain Claude Bilié –By-Nze, Pacôme Moubelet Boubéya, Séraphin Ndaot, Marie-Madeleine Mborantsuo, etc.
‘’ La voix’’ de la Présidence de la République vient de tenter une entourloupe pour semer le doute dans les esprits et détourner l’électorat non négligeable de la transition politique devant conduire à la libération du Gabon, en voyant Ali Bongo disparaitre du paysage politique national.
Aria Starck
publié le 28 Aout 2016