
Occasion donc pour le président fédéral, Paterne Dicka, d’éclairer les présidents des 11 ligues et associations, sur les 13 affiliées, qui ont répondu présent à l’appel de la Fédération, sur les incompréhensions liées aux démissions de ses deux secrétaires généraux, appelés à d’autres fonctions.
Des explications données, il ressort qu’il s’agissait d’un tissu de mensonges publiés sur la place publique par Me Joumas Peck et Wapacha Manfoumbi, réunis autour d’un collectif dont le but aurait été de faire partir le président Paterne Dicka de la présidence de la Fédération.
A l’issue de l’examen du bilan moral et financier, Me Paterne Dicka a reçu le quitus de l’assemblée générale ordinaire et a été invité à poursuivre son action à la tête de la Fégakama et ce, jusqu’au terme de son mandat en 2017.
Au cours des débats, les présidents des ligues ont posé le problème de la prise en charge de leurs structures. La question a été longuement débattue. Mais, elle semble ne pas avoir trouvé une solution immédiate puisque la fédération n’a pas reçu de subvention, selon Me Paterne Dicka. Toutefois, la réflexion va se poursuivre.
Il faut reconnaître que l’ambiance délétère instaurée par les anciens dirigeants susnommés n’a pas permis à la Fédération gabonaise de karaté de travailler sereinement durant cette saison 2015-2016. Raison pour laquelle cette assemblée générale a été aussi celle de la remise sur les rails de toutes les activités fédérales.
Pour Me Paterne Dicka, la formation dans les petites catégories sera le premier objectif de la Fédération. Un accent particulier y sera mis. Le second objectif sera la construction d’un siège. « Actuellement, nous utilisons les locaux de Delta Karaté Club comme siège national. Ce qui n’est pas normal. Nous allons nous battre pour trouver un terrain afin d’ériger un dojo national », a indiqué Me Paterne Dicka.
Le karaté étant désormais admis comme sport olympique, la Fédération entend se mettre immédiatement au travail afin d’avoir un nombre important d’athlètes à Tokyo, au Japon, en 2020. « Je vais m’atteler pour que nous ayons des karatékas à ce grand rendez-vous », a assuré le président Paterne Dicka, qui peut bien se frotter les mains de voir la dissidence disparaitre, et donc de poursuivre son mandat.
Sera-t-il candidat à sa propre succession en 2017 ? On le saura dans les jours ou mois à venir.
Elang-Mane
publiéLe 24 Aout 2016