783 km, ainsi se chiffre l’aménagement routier réalisé en sept ans d’émergence ; soit une moyenne de 112 km par an. Des chiffres dont se vante, torse bombé, Bongo Ondimba Ali alias BOA qui, au cours de ses différents meetings face à des bœufs votants transportés à coups de francs Cfa , annonce que 627 autres kilomètres de route sont en passe d’être livrés, portant ainsi le bilan total à 1.400 km. Alors qu’avant 2009, le Gabon ne comptait que « quelques 1241 km de route » (sic). Juste ciel ! Se vanter d’avoir construit 783 km de route, quand au Congo-Brazzaville voisin, l’on construit 1.000 km de route par an. Allons donc !
Les travaux d’aménagement de la route Cocobeach–Ntoum n’ont jamais démarré. Incapables de boucler le bitumage de l’axe PK5 Libreville-Commune de Ntoum, les émergents n’ont pas trouvé mieux que d’agrandir ladite commune en y incluant la zone du PK12. Les travaux sont d’ailleurs au point mort. La commune de Nzomoe ne l’est que de nom, au regard des manquements criards que la localité continue d’accuser plusieurs années après sa création. Dans l’opinion locale, l’on pense même que la bourgade a été érigée en commune de plein exercice par Ali Bongo dans l’unique but de caser des émergents en manque de strapontin. Et que dire du Cap-Esterias ? Cette localité qui est située à quelques encablures de Libreville manque de tout ou presque.
Au vu de tout cela, comment BOA peut-il se vanter d’avoir réalisé 783 km de route ? Si ce n’est pas la preuve de son amateurisme.
Markky Edzang Zuè
publié le 24 Aout 2016