Violences politiques à Glass : Jacques Adiahénot et Barro Chambrier pris à partie par des pédégistes

Monsieur Jacques Adiahénot

Samedi 27 août dernier, jour du vote pour l’élection du futur chef de l’Etat gabonais qui va conduire le pays durant les sept prochaines années, les esprits se sont malheureusement échauffés dans certains quartiers de la capitale. Au quartier Glass, dans le 4e arrondissement de Libreville, les injures ont fusé de partout, des projectiles ont été lancés sur différentes cibles et les chemises se sont déchirées à cause des violentes empoignades. Les brigades antifraude de Jean Ping ont été prises en étau par les militants et sympathisants du PDG.

Monsieur Jacques Adiahénot
Monsieur Jacques Adiahénot
En effet, après avoir été alerté par les brigades antifraude de Jean Ping, sur la présence d’une urne pirate au domicile de Lucienne Aworet Ogwalanga, Lao, maire du 4e arrondissement, Jacques Adiahénot et ses accompagnateurs feront une descente au ‘’QG’’ de cette dernière qui est aussi membre du bureau politique du PDG et de la coordination de campagne du candidat Ali Bongo Ondimba. C’est au moment où Jacques Adiahénot et quelques sympathisants voulaient avoir le cœur net qu’ils ont été reçus à coups de poing par les sbires de dame Lao.

Du côté de Lao incriminée, il n’y a pas eu la volonté de faire la lumière sur cette affaire en laissant, par exemple, les soutiens de Jean Ping inspecter la maison pointée du doigt et supposée abriter la fameuse urne pirate. Bien au contraire, les deux camps ont battu le rappel de leurs troupes respectives.

C’est ainsi que, selon nos sources, certains cadres pédégistes, dont Etienne Massard Kabinda, secrétaire général de la Présidence de la République, et Jules Marius Ogouébandja, sénateur du siège, ont débarqué sur le théâtre des affrontements. Et en face, on pouvait noter l’arrivée d’Hugues Barro Chambrier et de nombreux sympathisants de Jean Ping.

Monsieur Chambrier
Monsieur Chambrier

C’est dans la bousculade qu’Etienne Massard Kabinda a reçu un violent coup ayant entrainé un saignement du nez, avant que les forces de police nationale ne débarquent pour mettre fin à cette altercation de triste mémoire. Les principaux protagonistes : Jacques Adiahénot, Hugues Barro Chambrier, Lucienne Aworet Ogwalanga, Etienne Massard Kabinda et Jules Marius Ogouébandja ont été conduits, sur injonctions du cochef de la police nationale, Général Clotaire Oyé Nzué, à la préfecture de police de Libreville.

Les pro-Ping ont été reconnus, après confrontation, comme les fauteurs de troubles. Le contraire aurait étonné ! Mais le plus édifiant dans ce spectacle sordide, a relevé notre source, c’est que ce sont les Mpongwe qui se sont ainsi échauffés entre eux.

Dame Lucienne Aworet Ogwalanga, dont on dit qu’elle « pèse beaucoup » dans les victoires électorales du PDG dans le 4e arrondissement, serait-elle une militante habituée aux pratiques frauduleuses ?

Elang-Mane

publié le 30 Aout 2016