Le siège de l’association jeunesse sans frontière vandalisée

Posté le 19 Sep 2016
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Les membres de l'AJSF lors du point de presse

Les membres de l’AJSF lors du point de presse

Acte de vandalisme ou tout simplement un règlement de compte au directoire de l’association jeunesse sans frontières ? C’est l’interrogation que l’on pourrait se poser face à un tel acte et le constat des violentes destructions perpétrées, au siège de l’association dans le 1er arrondissement de Libreville. En effet, la vague de contestations des l’annonce officielle des résultats du scrutin le 31 aout 2016, qui a conduit à la destruction de plusieurs édifices publics et privés, le quartier générale de jeunesse sans frontières n’a du moins pas été épargné.

Membre actif de la coalition de la société civile gabonaise, l’association jeunesse sans frontière se dit avoir été « impartiale » et « neutre » dans la mission d’observation qui aura été la sienne lors de l’élection présidentielle du 27 aout dernier. Par ailleurs, l’association préconisait comme nous l’annoncions déjà dans une publication datant du 30 aout 2016, rendre publique le rapport final d’observation électoral les semaines avenir. Gênée en entournures, Guy MOMBO LEMBOMBA, chef de mission s’explique « Nous vous informons solennellement, que notre siège situé au premier arrondissement de Libreville et qui faisait office de quartier général de la mission d’observation a fait l’objet de vendalisme, pillage et saccage divers nous empêchant de donner les tendances précises des informations que nous avons recueillis dans les bureaux de vote visités car, toutes nos données ont été emportées ».

Mettant d’une part, ces exactions consécutives aux résultats provisoires de l’élection au compte de la cristallisation des egos politiques des deux camps. Inquiets d’autre part sur l’inévitable embrasement de la situation quant au verdict de la cour constitutionnelle d’ici au 23 septembre, l’association jeunesse sans frontière a réaffirmé son mécontentement « nous disons fortement non à cet embrasement qui ne fera l’affaire de personne ; nous disons non à la chienlit ; non aux plans macabres et schémas funestes » a martelé le chef de mission. Non sans mettre devant leur responsabilité respective la presse, à ne pas « souffler sur la braise d’un chaos potentiel ». La cour constitutionnelle afin que «le droit soit dit et bien dit ». Aux deux principaux rivaux de cette élection présidentielle de « faire preuve de patriotisme afin que prévale l’idée du Gabon au-delà de toutes les ambitions possibles »

Nedjma leMonde

publié le 19 septembre 2016

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