‘’ Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ‘’, a-t-on coutume de dire. Cet adage populaire semble s’appliquer à une jeune fille âgée d’à peine 16 ans, Pauline Elbeth Mouandjo, sociétaire de Ndella-Volleyball, club sponsorisé par la SEEG.
Née le 20 octobre 2000, de Débora Moundjongué et de Brice Darius Mbélé, tous deux anciens volleyeurs, cette jeune fille, qui a donc « le volley dans le sang », est en classe de seconde au collège privé Saint Claude de Libreville. Pourtant, cette discipline sportive n’est pas sa passion de départ. « Je voulais d’abord jouer au handball, mais souffrant des problèmes de cœur, c’est ma mère qui m’oriente au volleyball, discipline sportive où il y a moins d’engagement physique», raconte-t-elle.
Pour être mieux coachée, elle décide de rejoindre Ndella-Volleyball, le club qu’entraîne son père. Et là, elle est chaleureusement accueillie par des aînées. « Elles m’ont très bien accueillie et m’encadrent parfaitement, vraiment comme une petite sœur à qui elles ont la mission de transmettre la connaissance », se réjouit-elle, avant d’évoquer sa joie d’avoir été accueillie au moment où le club de Ndella venait de remporter le trophée d’équipe championne de l’Estuaire, saison 2014-2015.
C’est ce qui l’a d’ailleurs motivée à travailler plus, puisqu’à l’époque, elle était encore au banc de touche. Ce moment constitue d’ailleurs le seul mauvais souvenir qu’elle nourrit encore et qu’elle a vite fait d’oublier avec ses premières sélections, et récemment, son titre de championne du Gabon, saison 2015-2016. Une épreuve qu’elle a d’ailleurs disputée de bout en bout.
Ainsi, naissent les ambitions de Pauline Elbeth Mouandjo de faire une carrière intéressante. « Consciente que j’ai encore beaucoup à apprendre pour devenir meilleure par rapport à ce que les gens lisent déjà de moi, représenter le Gabon à l’étranger est un objectif que je dois atteindre si j’ai le soutien nécessaire de tout le monde ».
Le mot est lâché : ‘’ le soutien ‘’. Dans un pays comme le nôtre où parfois on fait tout pour décourager les vocations sportives, la jeune Pauline Elbeth Mouandjo estime qu’elle aimerait atteindre le niveau de jeu du Cameroun ou du Sénégal. Des pays dont on lui aurait beaucoup parlé en la matière.
Et pour ce faire, il revient aux politiques de tout faire, non seulement pour hisser le niveau du volleyball gabonais par des compétitions régulières et de qualité, mais aussi par des facilitations à accéder au haut niveau.
Malgré son jeune âge et son immaturité, la plus jeune joueuse du championnat gabonais appelle les autres jeunes filles à s’intéresser au sport en général et au volleyball en particulier, activité saine selon elle et qui ouvre chacun aux autres.
Pauline Elbeth Mouandjo est aussi amoureuse du basket-ball et du handball. On peut déjà lire chez la jeune championne du Gabon une bonne relève dans sa discipline préférée.
Elang-Mane
publié le 22 Septembre 2016