
L’archevêque de Libreville, Monseigneur Basile Mvé Engone, alias Valise Mvé Engone, qui est resté bouche cousue après les massacres perpétrés par les escadrons de la mort de Bongo Ondimba Ali, alias BOA, s’est empressé d’organiser dans la cathédrale Sainte-Marie, haut lieu du culte catholique au Gabon, où le fils d’Engone Obiang semble officier aux côté du diable, une messe d’action de grâce pour les juges de la Cour constitutionnelle qui viennent de tricher honteusement sur les suffrages des Gabonais et valider ainsi une élection truquée dont les conséquences ont fait des centaines de mort.
Pour remercier « un Dieu » inconnu surement de tous, un dieu qui les a inspirés et guidés dans leur décision d’utiliser des faux procès-verbaux issus de la Cénap pour le compte de la province du Haut-Ogooué et de retirer des voix à Jean-Ping dans l’Estuaire, les membres de la Cour constitutionnelle ont souhaité organiser une messe d’action de grâce. Ce à quoi a répondu avec beaucoup d’enthousiasme Monseigneur Basile Mvé Engone.
Voilà, Dieu est donc un falsificateur ! C’est lui qui non seulement est capable de multiplier le pain et le poisson, mais aussi d’accroitre la population du Haut-Ogooué en un jour. C’est bien cela qu’a exprimé l’action de Monseigneur Basile Mvé Engone en organisant une messe noire en faveur des juges constitutionnels qui font obstacles à la démocratisation du Gabon.
Aujourd’hui, il est clair qu’en organisant une soi-disant messe d’action de grâce pour un groupe aussi compromis et malfaiteur que celui des neuf membres de la Cour constitutionnelle, Monseigneur Basile Mve Engone démontre une fois de trop qu’il s’insurge contre la souveraineté populaire et la libération du Gabon. Il s’oppose à la volonté d’un peuple libre et souverain. C’est un ennemi de notre liberté. Alors que de nombreuses familles sont toujours sans nouvelles des leurs, que certaines enterrent leurs morts tombés sous les balles et explosifs des sbires de BOA, et que la presse fait état de l’existence de fosses communes dans les régions du Cap Estérias et de la réserve de Wonga-Wongué, Basile Mvé Engone, leader de l’église catholique gabonaise, est resté muet sur les exactions subies par le peuple et a décidé de célébrer l’indignité. Aujourd’hui, de nombreux Gabonais se rappellent que ce prélat était déjà tombé dans une profonde ignominie en conduisant, au Palais présidentiel, des pseudo-membres de la famille d’André Mba Obame, quelques jours après le décès de ce dernier.
La messe demandée par les juges constitutionnels est blasphématoire car elle constitue un acte qui renie les principes mêmes de la foi et de l’église. Le fils d’Engone Obiang croit-il réellement en Dieu ? Il semblerait bien que non puisqu’il s’est rangé du côté des mercenaires, des tricheurs et des faussaires.
Shekina O.
publié le 4 Octobre 2016