Sauf si l’on fait preuve de mauvaise foi, le président élu Jean Ping a été triomphalement accueilli samedi 26 Novembre 2016 à sa descente d’avion à l’aéroport international Léon Mba par le peuple Gabonais. Après un long périple qui l’a conduit tour à tour en Europe et aux Etats-unis d’Amérique, le véritable vainqueur de l’élection présidentielle du 27 Août dernier, aura eu droit à un accueille plus que chaleureux, à la dimension de son statut de Président de la République démocratiquement élu.
Tout de jaune vêtu, c’est un peuple Gabonais déterminé qui a bravé l’important dispositif militaire aux ordres du régime putschiste incarné par l’usurpateur BOA et ses affidés, qui a quadrillé les environs de l’aéroport Léon Mba en début de matinée, pour empêcher tous ceux qui étaient en jaune d’y accéder. Malgré les intimidations, les menaces d’arrestation, des milliers des Gabonais qui ont fait le déplacement de l’aéroport, à l’instar de ceux de la diaspora, ont tenu à répondre une fois de plus au premier ministre Français Manuel Valls et à tous les crèves de la faim qui s’agitent tutti quanti pour aller au dialogue annoncé par le dictateur, criminel, assassin et fraudeur BOA, a fin de légitimer son hold-up électoral. Une réponse pour dire à la face du monde que tous qui ont payé au prix de leur vie, pendant les événements poste-électoraux au nom de la souveraineté du peuple Gabonais, n’y sont pas mort pour rien.
La résistance autour du président Ping continue et continuera jusqu’à faire capituler la junte, pour le triomphe de la voix du peuple souverain. Et la présence à l’aéroport international Léon Mba des personnalités de l’entourage de Jean Ping, telles que Zacharie Myboto, Alexandre Barro Chambrier, Jacques Adiahinot, Chantal Myboto, Michel Menga, même Casimir Oyé Mba, très critiqué ces derniers temps après ses déclarations sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) et bien d’autres pour accueillir leur porte étendard, vient resserrer davantage les rangs autour de celui que les Gabonais avaient largement plébiscités au soir du scrutin présidentiel du 27 août 2016. Et la marée humaine qui a pris d’assaut son QG, pour l’écouter, après l’aéroport international Léon Mba, a balayé d’un revers de la main tous les signes inquiétants du doute qui habite les uns et le scepticisme des autres, sur la capacité de Jean Ping à faire plier le régime putschiste de BOA, pour enfin arracher sa victoire.
Raoul Laroche
publié le 29 Novembre 2016
