
La rentrée scolaire est une période fortement appréciée par les enseignants qui trouvent dans l’incapacité de certains parents d’élèves d’inscrire leurs enfants dans les établissements publics, un moyen de se faire de l’argent facile. Jouissant du statut d’enseignant, ils ne lésinent pas de demander de fortes sommes d’argent pour pouvoir inscrire plusieurs élèves dans les établissements où ils dispensent des cours.
Depuis quelques jours, c’est le ras-le- bol des enseignants du Lycée public de Diba Diba qui met en exergue cette situation dite acceptable par tous. Le responsable de cet établissement aurait refusé de considérer les « cas » présentés par les enseignants. Alors qu’il est bien connu de tous, que dans les établissements publics, les dossiers présentés par les enseignants devraient être agréés.
Il est temps que l’Inspection générale des services du Ministère de l’éducation nationale et de l’éducation civique fasse la lumière sur les « inscriptions monnayées », un trafic frauduleux bien connu dans le milieu éducatif national.
Et si les têtes pensantes de ce trafic se trouvaient à l’avenue de Gaulle ?
Aria Starck
publié le 29 Novembre 2016