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Jean Ping à la diaspora de France : « Ne lâchez rien ! »

Jean Ping à la diaspora de France : « Ne lâchez rien ! »

Le tapis rouge dressé pour Jean Ping sur le Parvis des droits de l'homme, Place du Trocadéro
Le tapis rouge dressé pour Jean Ping sur le Parvis des droits de l’homme, Place du Trocadéro
Jean Ping est arrivé à Paris vendredi 28 octobre dernier où il a été accueilli par une foule en liesse. Le lendemain, il a tenu un meeting sur le Parvis des droits de l’homme, Place du Trocadéro-et-du-11-novembre, à Paris, afin de remercier la diaspora pour son action.

Le site du Parvis des droits de l’homme a été pris d’assaut par des milliers de gabonais venus des quatre coins de la France pour accueillir, avec tous les honneurs dus à son statut, le président élu du scrutin d’août 2016 au Gabon. C’est devant des partisans chantant et dansant, que le véritable Président de la République Gabonaise, visiblement ému, s’est adressé à la foule des militants : « Le 27 août dernier, vous m’avez élu à la tête de la République Gabonaise. Mais, le pouvoir dictatorial en place tente de voler cette victoire », s’est-il écrié devant une foule galvanisée. Faisant le signe de la victoire, il a pris un bain de foule, avant de mobiliser les troupes : « Vous êtes devenus un modèle de résistance. Pendant des années, vos revendications n’ont jamais été entendues. On vous répondait : « Les chiens aboient, la caravane passe ». Mais aujourd’hui les panthères ont remplacé les chiens».
Les panthères présentes sur les armoiries du Gabon et symboles de nos équipes nationales sportives vont même « stopper et renverser la caravane
», a poursuivi Jean Ping, ajoutant que la peur avait changé de camp et qu’il ne dialoguerait jamais avec le pouvoir.

Les gabonais de la diaspora de France attentifs au discours de Jean Ping
Les gabonais de la diaspora de France attentifs au discours de Jean Ping
Toutefois, Jean Ping a tenu a appelé les Gabonais à plus de vigilance car le pourvoir usurpateur ne lâchera pas prise et usera davantage d’agressivité. Il en a profité pour rejeter à nouveau les appels du pouvoir gabonais au dialogue : « Nous ne dialoguerons jamais avec des assassins. Ils ont perdu les élections. Ils doivent partir. Un point, c’est tout ! », a-t-il tonné.

Avant de quitter la célèbre Place du Trocadéro-et-du-11-novembre, Jean Ping a reçu des cadeaux, pris un second bain de foule et entonné l’hymne national. Il a résumé son message à ses partisans en une phrase : « Ne lâchez rien !»
Le vainqueur, dans les urnes, de la dernière élection présidentielle gabonaise devrait se rendre également aux États-Unis, dans la ville de Washington, la semaine prochaine.

Shekina O.

publi le 1 Novembre 2016

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