Les médias des secteurs public et parapublic ‘’vent debout’’ contre le ministre de tutelle Alain Claude Bilié-By-Nze

Aminata Brigitte Ondo Mendogo, présidente du Synapap, annonçant la grève.
Aminata Brigitte Ondo Mendogo, présidente du Synapap, annonçant la grève.
La toute nouvelle fédération des syndicats de la communication, de la culture et des arts, dont le préavis de grève a expiré le vendredi 9 décembre 2016, menace de rentrer en grève illimitée. Face aux incertitudes affichées par le ministre de tutelle Alain Claude Bilié-By-Nze, qui reste muet quant aux préoccupations socio professionnelles soumises par les différents syndicats rattachés, de nombreux adhérents poussent un cri d’alarme.

En dépit des pieds et des mains faits par les différents syndicats et des multiples menaces de grève, les revendications contenues dans le cahier des charges déposé sur le bureau d’Alain Claude Bilie-by-Nze, depuis le 30 novembre dernier, ne sont pas encore satisfaites.
C’est donc le mutisme dans lequel s’est enfermé le ministre de tutelle qui a mis le feu aux poudres, une grève étant restée longtemps en suspens. Désormais les syndicalistes qui restent sur le pied de guerre ne semblent plus vouloir patienter gentiment. Ils comptent avoir gain de cause d’une situation qui perdure.

Pourtant, l’ouverture d’un dialogue social en vue de trouver une porte de sortie aux problèmes qui minent Gabon Télévision, Africa n°1, l’Agence gabonaise de presse, le ministère de la culture, sans oublier l’instabilité socioprofessionnelle et la dévalorisation du travail, est susceptible d’apaiser les esprits.

Les tous prochains jours sont capitaux pour le secteur des médias gabonais qui compte bien résoudre ce conflit.

Aria Starck

Publié le 13 Décembre 2016