
Depuis l’élimination de l’équipe nationale de football du Gabon, les Panthères, au premier tour de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des nations, Can Total du sang 2017, organisée dans notre pays, le Pasteur Georges Bruno Ngoussi ne cache pas sa joie. Il faut dire que l’opposant et homme de Dieu, responsable de l’Église internationale de Nazareth, n’avait jamais donné sa bénédiction pour l’organisation de cet événement sportif au Gabon.
Il voyait une sorte de ‘’malédiction’’ pour le pays. Les événements post électoraux de fin-août 2016 n’ont d’ailleurs fait que renforcer son refus et ses craintes de voir les Panthères échouer. Et, l’élimination des Panthères le 22 janvier dernier au stade de l’amitié, suite à son troisième match nul face au Cameroun (0-0) dans le groupe A, basé à Libreville, est, selon lui, l’échec le plus retentissant du pays dans le cadre de l’accueil de cette compétition continentale.
Pourtant, sur la Radio Télévision Nazareth, RTN, dont il est le promoteur, Georges Bruno Ngoussi s’est dit «très ravi». C’est la preuve, a-t-il affirmé, que «Dieu est du côté de l’opposition gabonaise».
Pour le Pasteur, un des soutiens inconditionnels de Jean Ping lors de la dernière présidentielle, la principale raison de cette élimination n’est pas à chercher bien loin. Il a notamment accusé ‘’ la panthère noire ‘’. Georges Bruno Ngoussi a estimé néfaste le choix de cette bête pour représenter le Gabon. Et si en mai 2016 il s’était déjà vivement opposé à la mascotte de la Can, c’est que Samba, selon lui, est le «symbole d’une secte gabonaise». Or, «c’est une malédiction quand on confie tout un pays à une bête pour le gouverner».
L’autre raison de la débâcle de l’équipe nationale, selon l’homme de Dieu, est la non-prise en considération «des gens qui sont morts le 31 août 2016». Pour lui, la faute des autorités gabonaises a été de ne pas faire observer une minute de silence pour les victimes des émeutes ayant suivi la contestation de la réélection de BOA.
Par Elang-Mane
publié le 28 Janvier 2017