Du 27 février au 5 mars 2017, la 12ème édition de la compétition de cyclisme baptisée Tropicale Amissa Bongo va se dérouler dans notre pays. C’est à ce titre que le ministre de la Jeunesse et des Sports, Nicole Assélé, a reçu, il y a quelques jours, les coureurs de l’équipe nationale du Gabon et le bureau directeur de la fédération gabonaise de cyclisme, Fégacy, que dirige Nazaire Embinga.
L’objectif principal étant d’encourager nos Panthères version cyclisme, le ministre Nicole Assélé a été surprise de constater que plusieurs maux minent l’équipe nationale. Et parmi ces maux, il y a le manque d’entraineur depuis plusieurs mois. L’entraineur espagnol, Abraham Ollano, serait absent du Gabon depuis octobre 2016.
Au regard de cette situation, le capitaine du Gabon, Cédric Tchouta, a souligné que « les cyclistes gabonais, au-delà d’une préparation, sont restés oisifs neuf mois durant, sans la moindre compétition domestique, en dehors du critérium de sélection organisé à la hâte au mois d’octobre 2016».
Avant d’ajouter que « Les cyclistes gabonais n’ont jamais remporté une seule étape de leur Tour. Ils jouent souvent les derniers rôles et se contentent du ridicule classement de meilleur gabonais».
L’impression qui se dégage, après la rencontre entre la tutelle, la Fégacy et les jeunes coureurs de l’équipe nationale est que les gestionnaires de la petite reine gabonaise semblent faire de la participation à la Tropicale leur seul et unique objectif, sans jamais y attacher la moindre obligation de résultat. La preuve, depuis l’absence du coach, le président de la Fégacy ne s’est jamais préoccupé de trouver un successeur à Abraham Ollano.
Quel pays et quel drôle de dirigeant !
Par Elang-Emane
publié le 21 Février 2017