
La rencontre qui s’est disputée lundi 27 mars dernier à Yaoundé a débuté très lentement pour les Panthères du Gabon qui ont commencé à subir le match dès les premiers instants. Fébriles et peu sûrs d’eux, ils ont enchainé des demi-gestes et des contrattaques mal achevés. Ce qui a donné l’occasion à l’équipe des Sao du Tchad d’avoir l’esprit de conquête, avec une envie de vaincre l’équipe gabonaise.
Après la défaite enregistrée l’avant-veille face au Cameroun (62-75), les Tchadiens se devaient de se relancer. Les Panthères, à la traine et spectateurs de la bonne qualité de jeu des Sao, ont donc fait les frais de cette détermination. Tout au long de la rencontre, les poulains du coach Oussou ont peiné, en inscrivant des points en dents de scie.
L’inexpérience et la maladresse ont meublé le jeu des Panthères. Bien qu’on ait senti des jeunes qui avaient envie de mieux faire, il y avait plus fort en face d’eux. Ainsi, on a assisté à une domination de bout en bout du Tchad qui a dicté sa loi pendant toute la rencontre : (22-11), (37-17), (52-24), (71-42).
Koibe Michael a été le meilleur Tchadien, avec 100% de réussite dans les lancers. Et Nato Kolmia Ronald a inscrit 27, 27% des points. Pour ce qui est des Panthères, Kobangoye Ikinda a réussi à lui seul 66,67% des points à son compteur.
Selon le capitaine Sylvère Abessolo Toung, l’équipe a manqué de fraîcheur et son rajeunissement à outrance a beaucoup joué. « Beaucoup de choses nous ont manqués. On a peut-être péché sur le plan et la fraicheur physiques, mais j’espère que demain, nous irons mieux. Sans oublier qu’on a remanié l’équipe à 90%, donc on a pris tous nos espoirs. Ce n’était pas facile. C’était comme un baptême de feu pour tous nos jeunes. J’espère que demain, ça va aller», a-t-il dit.
Le Gabon a désormais l’obligation de se reprendre pour lever la tête face au Cameroun. Une équation qui s’annonce difficile, vu l’analyse du jeu des Lions Indomptables contre les Sao en match d’ouverture de la compétition samedi dernier.
Au dire d’Ambroise Ambourouet, « Quand les Camerounais prenaient le ballon, ils se projetaient très vite vers l’avant. Leurs lancers tournaient autour des trois points. C’était des passes rapides. Et puisque les Tchadiens étaient trop cantonnés dans leurs raquettes, cela a donné trop d’ouvertures de tir au Cameroun ».
Elang-Mane
publié le 29 Mars 2017